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Critique Ciné : Oppression (2015)

Publié le 04 décembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Oppression // De Farren Blackburn. Avec Naomi Watts, Oliver Platt et Charlie Heaton.


Il fait froid, c’est l’hiver qui arrive alors quoi de mieux qu’un petit thriller confortable se déroulant dans une maison isolée. Oppression ou Shut In en V.O. est donc le petit thriller dans lequel Naomi Watts va jouer cette année. Je ne suis pas sûr qu’elle mérite vraiment mieux mais la pauvre elle se retrouve toujours dans des films d’un genre assez similaire. Farren Blackburn (Luther, The Interceptor) retrouve alors ici l’ambiance froide et hivernale. Si le thriller s’avère assez facile et le scénario un brun prévisible, il n’en reste pas moins sympathique par moment. Disons que Oppression n’a pas cédé au vice du fantastique (et pourtant, ce n’était pas loin de tomber dans le piège à certains moments) et parvient même à nous offrir un twist que je n’avais pas totalement vu venir. Il y avait des indices gros comme une maison et pourtant, il faut attendre de comprendre que Oppression n’est pas un thriller fantastique pour comprendre réellement la chose. Quoi qu’il en soit, Oppression ne renouvelle pas le genre et le réalisateur ne tente pas de faire grand chose de très original. Mais il faut reconnaître malgré tout que les décors sont plutôt sympathiques et que la maison perdue isolée par une tempête de neige, cela fait toujours son petit effet.

Depuis le décès de son époux, Mary, pédopsychiatre, vit seule avec son beau-fils dans un chalet isolé de la Nouvelle-Angleterre. À l’approche d’une violente tempête de neige, Tom, l’un de ses jeunes patients, est porté disparu. Mary, tout à coup sujette à des hallucinations et prise de paranoïa, est bien décidée à retrouver le jeune garçon avant qu’il ne disparaisse à jamais.

Ecrit par Christina Hodson (Transformers 6), le film est son premier projet. Côté scénario, la jeune femme ne s’en sort pas trop mal. Elle parvient à installer une histoire qui tourne parfois un peu en rond (le début est d’ailleurs assez long et a énormément de mal à installer les personnages et l’histoire autour). Pour autant, Oppression reste malgré tout sympathique grâce à plusieurs idées qui vont venir dans la seconde partie du film. C’est à ce moment là que Oppression devient un brin plus satisfaisant. Naomi Watts, pas exceptionnelle, fait le boulot qu’on lui demande et à côté Charlie Heaton que je découvre plus ou moins ici ne fait pas forcément de grandes démonstrations non plus. Quoi qu’il en soit, Oppression suit son chemin sans trop se faire avoir par les pièges du genre et parvient même à certains moments à devenir plus original que prévu. Mais tout cela est encore une fois trop simpliste pour devenir réellement brillant. Ce film d’angoisse ne sait pas non plus suffisamment bien jouer avec les jump-scares, tous pus médiocres les uns que les autres. Les effets sont attendus et l’ambiance créée n’est pas suffisamment forte pour que l’on se plonge totalement.

Il faut dire que la première partie du film m’a presque endormi. C’est la seconde plus amusante qui parvient à réveiller les spectateurs. Finalement, Oppression a tous les ingrédients du genre sans toujours savoir bien les doser. On se retrouve alors avec un film en demi-teinte, pas brillant, pas mauvais, juste un truc que l’on regardera un dimanche pluvieux.

Note : 4.5/10. En bref, malgré la présence de tous les ingrédients, une première partie assez ennuyeuse empêche de s’imprégner totalement de ce qui aurait pu être un bon thriller.


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