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Critique Ciné : Ma vie de Chat (2016)

Publié le 06 décembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Ma vie de Chat // De Barry Sonnenfeld. Avec Kevin Spacey, Jennifer Garner et Christopher Walken.


Barry Sonnenfeld est connu depuis des années pour être un réalisateur de comédies plus ou moins réussies, des meilleures (La famille Addams) aux plus étranges (Camping Car). Il invite alors Kevin Spacey dans Ma vie de chat à jouer… un chat. L’histoire fonctionne comme une comédie américaine à l’ancienne mais malgré le fait qu’elle n’ait rien d’exceptionnel, je trouve que cette comédie est sans aucune prétention, ce qui la rend tout de suite beaucoup plus agréable. Il n’y a rien d’exceptionnel dedans et la film est tout ce qu’il y a de plus prévisible mais au fond, je ne pense pas qu’il fallait venir voir Ma vie de chat pour son originalité. Le film reprend plus ou moins un truc que l’on a déjà vu dans des téléfilms de Noël notamment. Parfois, les films convenus ne sont pas les plus mauvais. C’est d’ailleurs là que Ma vie de chat fonctionne plutôt bien alors que le film est sorti au milieu d’un été assez désert en petites comédies. Je n’attendais rien de ce film et la bande annonce n’avait rien de vraiment séduisante non plus mais je suis forcé de constater que Kevin Spacey donne sa voix (à défaut de sa personne) pour que l’on ait une vision plutôt intéressante de son personnage de chat.

Tom Brand est un milliardaire qui a consacré sa vie à son travail et à sa réussite. Sa carrière trépidante l’a éloigné de sa femme Lara et de son adorable fille Rebecca. Pour l’anniversaire de cette dernière, Tom n’a d’autre choix que de lui offrir ce qu’il déteste par-dessus tout : un chat. En route pour la fête de Rebecca, Tom est victime d’un terrible accident et se retrouve mystérieusement coincé dans le corps du chat.
Répondant désormais au doux nom de Monsieur Fuzzypants, il est adopté par sa propre famille qui peine à maîtriser ce chat maladroit et peu obéissant… Tom va devoir tant bien que mal se faire à sa nouvelle condition tout en portant un nouveau regard sur son entourage. Il devra comprendre pourquoi il s’est retrouvé dans cette situation et tout mettre en œuvre pour reconquérir son apparence humaine.

Le début du film est assez long, comme toutes les comédies américaines de ce genre là. Il faut présenter les personnages qui ont tous une vie de riches auxquels tout leur sourit jusqu’au jour où la morale veut leur tomber dessus pour qu’ils apprennent une leçon de vie. Vu comme ça, Ma vie de chat ne renouvelle donc pas du tout un genre déjà bien entamé. L’histoire gagne des points au fil du temps. C’est alors que dans la seconde partie de Ma vie de chat, les choses deviennent tout d’un coup plus intéressante et que l’on n’a plus envie de partir en plein milieu. Car croyez moi, j’ai pensé à arrêter le film en me disant que cela ne pouvait pas fonctionner. Barry Sonnenfeld n’est pas un grand réalisateur mais il parvient à assembler le tout de façon suffisamment sympathique pour que l’on n’ait pas envie de fuir trop rapidement. Ce que je ne comprends pas cependant c’est qu’il ait fallu 5 paires de mains pour écrire le scénario de ce film : celles de Gwyn Lurie (The Music Never Stopped), Matt Allen (Tout… sauf en famille), Caleb Wilson (Tout… sauf en famille), Dan Antoniazzi (Squirrels) et Ben Shiffrin (Squirrels). Des personnalités différentes et des influences différentes pour un film formaté qui ne démontre aucunes influences différentes de ce que l’on a pour habitude de voir avec ce genre de film.

Mais finalement, Ma vie de chat ravira petits et grands, en famille au fond d’un canapé un dimanche après-midi. C’est parfois drôle sans trop chercher la petite bête et la voix de Kevin Spacey est assez accrocheuse mine de rien. A côté de ça, le reste du casting ne brille pas vraiment. Jennifer Garner est la plante verte de service pendant que Christopher Walken se trouve un rôle qui lui va bien sans pour autant que Ma vie de chat ne l’exploite bien plus que ça.

Note : 5/10. En bref, un divertissement sympathique qui n’a aucune prétention.

Date de sortie : 3 août 2016


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