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Stan Against Evil (Saison 1, 8 épisodes) : Ash… Stan combat les sorcières

Publié le 06 décembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews


Stan Against Evil n’aura pas été la grande poilade attendue. Il faut d’ailleurs attendre la fin de la saison pour que la série prenne enfin ses marques. Ce que j’appréciais dans le premier épisode de Stan Against Evil c’était cette envie de faire une sorte de parodie de Ash vs Evil Dead alors qu’au fond Evil Dead est déjà une franchise assez funky dans le genre horrifique. Stan lui ressemble énormément et certains gimmicks permettent de créer des références aux films de Sam Raimi (et sa série par la même occasion). Au travers de cette première saison, Stan Against Evil raconte tout un tas d’histoires différentes avec des aventures qui prennent références dans tout un tas de genres différents. Ce qui me plaît là dedans c’est un peu cette référence à Chair de Poule, à la Quatrième Dimension et tout un tas d’autres choses. C’est dans ce genre de situations que Stan Against Evil est plutôt bonne. Car elle arrive à raconter des tas de trucs farfelus et différents les uns des autres. Mais malgré tout cela, certaines histoires ne sont pas vraiment à la hauteur comme « Let Your Love Groan » (1.03) ou même « Ouija Bored » (1.05) et pourtant, j’aime bien l’idée d’utiliser une planche de ouija dans une série d’horreur.

Côté humour, Stan Against Evil a parfois aussi du mal à s’en sortir. Elle utilise beaucoup l’esbroufe pour tenter de masquer son manque de dialogues rigolos. Les influences multiples de Stan Against Evil creusent aussi du côté de certaines séries et notamment Buffy contre les Vampires. L’influence est plutôt bonne même si je ne suis pas spécialement passionné par ce que la série tente de faire à chaque épisode. Quand dans l’épisode « Im Gleaning My Coven » la série tente de nous faire plonger un peu plus dans la mythologie de la série, on se rend aussi compte que finalement la série n’a pas suffisamment faire de bonnes choses. Dana Gould, créatrice de la série, tente de faire de son mieux avec le peu de moyens qu’elle a entre les mains. Après tout, je ne pense pas que sur IFC elle ait les mêmes moyens que Sam Raimi sur Starz. Après quelques épisodes à tenter des choses, la série trouve son ton sur la fin ce qui est presque dommage. Du coup, on ne profite pas suffisamment des meilleures choses. D’ailleurs, Stan n’est pas vraiment le personnage le plus important de Stan Against Evil. C’est étrange comme sentiment mais l’histoire se concentre sur un groupe de personnages. Tout commence avec l’arrivée d’Evie Barret à Willard’s Mill où Stan était shérif.

Evie va le remplacer mais elle est prise en grippe par des sorcières à cause d’une malédiction que Stan et cie vont devoir conjurer. On découvre d’ailleurs que pendant la nuit, la femme de Stan tuait les sorcières pour le protéger, et c’est alors pour ça qu’il a réussir à arriver à l’âge de la retraite en vie contrairement aux shérifs précédents. A chaque nouvel épisode son nouveau démon ou sa nouvelle sorcière, qui a sa propre histoire. Le mélange des personnalités tente donc de nous offrir quelque chose sans pour autant que cela ne soit exceptionnel non plus. Stan Against Evil a l’avantage de se réaliser sans prétention. Stan Against Evil n’en jette pas énormément mais elle n’a jamais vraiment à en jeter non plus. Grâce à quelques bonnes séquences et des idées, on arrive donc à passer de bons moments. Le casting est en plus de ça au poil. La relation à l’écran entre John C. McGinley et Janet Varney fonctionne très bien. Même le personnage de Denise, la fille de Stan, apporte quelque chose à la série. C’est dire à quel point je suis finalement moins déçu que je ne l’étais à l’issue du second épisode. J’avais peur que le potentiel de la série ne soit pas suffisamment bien démontré.

Note : 5.5/10. En bref, une honorable comédie d’horreur.


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