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Frequency (Saison 1, épisodes 6 à 9) : le tueur est…

Publié le 11 décembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews


Petit à petit, Frequency nous a conduit à l’inévitable révélation. Avec « Gray Line » (1.09), nous apprenons enfin qui est le tueur du Nightingale. Sans compter qu’au fil des épisodes nous en apprenons également sur ses motivations, comme à l’issue de l’épisode 7. Alors que les deux premiers épisodes de cette salve cherchent à mettre en place quelque chose, la série séduit par sa capacité à sortir du sentier battu et rebattu du voyage dans le temps. Car Frequency ne propose pas un voyage dans le temps classique que l’on aurait déjà vu précédemment, c’est un voyage totalement différent qui se fait au travers d’une radio. L’idée est bonne et elle délivre son lot de bonnes surprises. Frequency est bien loin de la mauvaise Timeless en termes de voyages dans le temps et de narration à plusieurs temporalité. Au contraire, la série continu de nous offrir tout un tas de bonnes surprises qui vont bien au delà de la révélation du tueur. En effet, Frequency cherche aussi à développer la relation qu’il y a entre les personnages et ce que modifier le passé a pu changer encore dans le présent (notamment la relation entre notre héroïne et son petit ami). Bien entendu, Frequency reste une série compliquée dans un sens et c’est peut-être pour cela que je l’apprécie autant.

Elle a beau ne pas toujours tomber juste elle n’en reste pas moins agréable. Mais parlons avant tout de la révélation qui intervient dans « Gray Line ». Ce n’est pas vraiment une surprise que cela soit Deacon Joe mais d’un autre côté, c’est une bonne nouvelle. Cela permet aussi de venir à bout d’un mystère qui n’en était plus totalement un et de pouvoir aller de l’avant. Frequency ne veut pas rester coincée dans le passé et démontre donc qu’elle cherche aussi à raconter d’autres choses. C’est une excellente nouvelle. La série aime créer des révélations, comme elle le fait intelligemment dans cet épisode et pas seulement autour du tueur. J’aime bien la capacité de Frequency à proposer des trucs un peu différent tout en nous offrant un vrai rythme. Les personnages continuent chacun de partager des moments de vie tout en enquêtant sur quelque chose de plus global que des cas de la semaine pompeux. Frequency ne se limite donc pas aux limites classiques d’une série procédurale ce qui est une excellente nouvelle. Frank dépend pas mal de Satch (et j’ai un moment cru que c’était le fameux Nightingale Killer) sauf qu’il est plus loyal au département qu’à son partenaire, ce qui au fond a du sens. Je suis assez surpris de l’évolution des histoires personnelles de Frank car ce n’est pas vraiment ce que l’on pouvait imaginer au départ.

Frequency change donc un peu de ce que l’on a pour habitude de voir et ce n’est pas plus mal. Bien entendu, la loyauté dans l’histoire c’est celle entre Frank et la version adulte de Raimy même s’ils sont chacun des deux étrangers l’un pour l’autre. Raimy a vraiment besoin que son père élimine les menaces qu’il y a autour de lui. D’ailleurs, si Frank pense que Stan est un pourri et que Stan le sait, alors pourquoi Frank est-il toujours en vie après tout ? Je sais bien que pour le bien de la série il se doit d’être encore en vie mais bon, d’un autre côté je me pose des questions. Quand la série nous prépare petit à petit à faire face à tout un tas de révélations alors la narration change et évolue vers un truc plus efficace. Alors que le mystère s’épaissi, la série s’améliore. Raimy cherche à concentrer son enquête dans le présent plutôt que de constamment chercher à utiliser le passé ou aider son père. Ce n’est pas la seule chose qu’elle doit faire après tout. Deacon Joe apparaît rapidement comme un suspect intéressant et surtout permet à Frequency de sortir des sentiers battus. Alors qu’il reste encore quelques épisodes avant d’arriver à bout de l’arc de départ prévu sur 13 épisodes, je me demande si Frequency ne va pas trop vite.

Le potentiel de Frequency ne démord mais la série va devoir faire attention à nous maintenir en haleine jusqu’au bout. Notamment car maintenant que nous avons l’identité du tueur, il va falloir trouver de quoi raconter autre chose.

Note : 7/10. En bref, une saison en plein coeur de ses révélations…


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