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Critiques Séries : The Walking Dead. Saison 7. Episode 8.

Publié le 12 décembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

The Walking Dead // Saison 7. Episode 8. Hearts Still Beating.


Cet épisode était assez frustrant par moment mine de rien, notamment car sa conclusion s’avère assez étrange. On passe autant de temps sur Negan pour finalement terminer les choses de cette façon ? Je me demande bien ce que cherche à faire The Walking Dead dans ce premier épisode. L’épisode est long et les minutes en plus ne servent pas le récit contrairement à l’épisode précédent qui s’en est servi judicieusement, la tension est sacrifiée au profit de séquences qui manquent un poil d’entrain mais malgré tout, l’épisode n’est pas totalement à jeter pour autant. Ne serait-ce que pour la présence de Negan. Jeffrey Dean Morgan continue d’asseoir sa place au sein de The Walking Dead à sa façon et maintenant qu’il a donné corps au vilain qu’il incarne, je dois avouer que je suis ravis. Car ce personnage lui va comme un gant. Sa façon d’être un cliché à lui-même et un symbole parfait du côté gore de la série me plaît. Negan est aussi un miroir écrit avec les gros sabots de l’homme et de ses plus bas instincts de survie, du règne de la peur, et de tout un tas d’autres choses. Par contre, Rosita devrait prendre des cours de tir. Ce n’est pas possible de tirer aussi mal tout de même. A moins que Negan soit aussi rapide que son ombre et donc capable d’éviter les balles. Mais alors là, nous sommes en train de passer dans le registre du fantastique et plus vraiment dans une série post-apocalyptique sur un virus transformant les gens en zombies.

Toute la séquence avec Negan, Rosita, accessoirement la mort d’Olivia (qui a souffert toute la saison de blagues portées sur son poids) ou encore celle de Spencer (qui est évidé comme un porc par un Negan avide de sang), etc. s’avère assez sympathique et en même temps elle manque d’un petit truc. Il manque un brin de suspense là dedans. Tout s’enchaine jusqu’à l’apparition de Rick, toujours au fond du gouffre (même s’il tente difficilement de cacher l’état dans lequel il est, cela se voit très bien à ses yeux larmoyants dans les dernières secondes de l’épisode). Et là, l’épisode termine son chemin de façon très étrange. Ce qui est assez étrange avec Spencer par exemple c’est le fait que Negan ne fait pas que le tuer, il le tue plus ou moins pour la même raison que la série nous a encouragé à détester Spencer : c’est un traitre qui veut se débarrasser de Rick. Bon, en même temps qui n’a pas envie de se débarrasser de Rick. Quoi qu’il en soit, The Walking Dead a des tas de choses à offrir et nous le fait de façon assez étonnante. L’épisode fonctionne par moment mais a du mal à rester fort et à nous convaincre que ce qui se passe fonctionne aussi bien que cela devrait. La scène entre Rick et Michonne implique des trucs que l’on a déjà vu et ce n’est pas tout.

Des personnages emblématiques de The Walking Dead sont alors réduit ici à peau de chagrin alors qu’ils pourraient faire plus. Je ne parle pas que de Michonne car nous avons aussi Carol (et son refus de se battre), ou même Daryl. D’ailleurs, si ce dernier pouvait commencer à se réveiller ce serait pas mal car après avoir passé une partie de la saison perdu dans ses pensés, The Walking Dead n’arrive pas à le faire décoller ici. Alors qu’il y avait le potentiel pour. La série a donc encore des opportunités manquées sous le tapis en espérant que la seconde partie de la saison utilise judicieusement ce qu’ils ont en stock. La scène finale (post-générique) suggère encore de nouvelles choses, de nouvelles menaces, ce qui est un classique de The Walking Dead en espérant juste que l’écran de fumée ne soit pas trop gros et que l’on arrive à jouir d’épisodes mieux écrits.

Note : 6/10. En bref, le suspense manque dans un épisode qui suit un peu trop les règles.


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