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24 heures de clip non stop: « Happy » de Pharrell Williams sur la trace de « Get Lucky »

Publié le 24 novembre 2013 par Cassanco
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Pharell Williams, D.R

Tube viral dont le son s’est propagé around the world plus rapidement qu’une traînée de poudre, contaminant avant même sa sortie les esprits et les corps aux quatre coins du globe, Get Lucky a constitué une étape décisive dans l’histoire de la pop. Résultat d’un savant dosage de magie musicale, de technicité électro, de génie marketing, son succès fulgurant et immédiat fut comme une communion orgasmique planétaire, la réalisation du désir fou qu’il avait suscité avant sa révélation.

Cette formidable alchimie était le fruit de la collaboration entre les Daft Punk, le grand manitou du disco-funk Nile Rogers et de Pharrell Williams, le wunderkind du Rn’B d’aujourd’hui. En produisant pour son nouveau morceau Happy un clip de 24 heures, Pharell Williams tente visiblement de reconduire la recette. Le morceau lui-même évoque Get Lucky par bien des aspects – légèreté aérienne, célébration solaire d’un état euphorique, rythmes electro-disco-funk. Et le clip en rajoute une couche, qui met en scènes 366 personnes (dont quelques vedettes comme Steve Carrell, Odd Future ou la petite figurine jaune du film d’animation Moi, moche et méchant…), filmées en plan séquence le temps de la chanson, chantant elles-mêmes les paroles comme s’il s’agissait déjà du tube le plus célèbre du monde, et dansant allègrement à son rythmes en différents lieux de Los Angeles. Réalisé par le collectif de clipeurs français We are from LA, ce grand projet est interactif : on y entre par n’importe quel segment en cliquant sur un point du cadran qui l’encercle, on peut y laisser ses commentaires, et bien évidemment, on est invité à en partager les segments sur les réseaux sociaux.

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Cette idée en rappelle une autre, celle d’un clip, interactif lui aussi, récemment réalisé pour Like A Rolling Stone de Bob Dylan et visible sur Interlude, site américain dédié aux nouvelles écritures en ligne. La différence, c’est que celui-ci valide le statut mythique acquis en près d’un demi siècle par une chanson. Happy invoque à toute force son propre devenir mythe.


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