L’eau qui en bouche un coin

Lu dans Terra Economica de mai 2008 un article saisissant. Sur ma consommation d'eau. Appuyé en particulier sur les travaux de Tony Allan, patient et savant anglais, qui dés 1988 a bossé sur un concept qui s'est appelé par la suite l'eau virtuelle. Comprenez qu'il y a l'eau qu'on boit, et qu'il y a l'eau contenue dans ce que nous buvons, mangeons, etc. Et c'est franchement impressionnant. A petite et à grande échelle. Exemples ?Une feuille de papier A4 = 10 litres. Une tasse de thé= 35 litres. Un verre de vin = 120 litres. Un verre de lait = 200 litres. Un hamburger = 2 400 litres. Un jean et une paire de chaussures= 18 850 litres. Du coup, les pays qui manquent d'eau importent. Et c'est parti pour la grande randonnée consumériste. Je garde ma flotte pour le quotidien, j'achète les produits si je peux, si non, c'est le bins. Et l'on n'ose penser à une agriculture qui en viendrait à produire des agrocarburants, pompant si besoin était l'or liquide pour faire rouler des bagnoles.