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Se libérer de l’attachement aux objets

Par Asna

Voilà, vous avez décidé de désencombrer votre intérieur mais soit vous cédez à la procrastination (demain-ce week-end-pendant les vacances- promis, je m’y mets!!) , soit vous avez déjà avancé mais il persiste ces choses dont vous avez grand peine à vous débarrasser. Qu’est-ce qui fait que c’est parfois bien difficile de se libérer de l’attachement aux objets qui nous entourent? A quel moment les objets que nous possédons finissent-ils par nous posséder?

Pourquoi on veut garder absolument certains objets dont au fond nous n’avons plus l’utilité?

– parce qu’il y a le fameux « on ne sait jamais », ça peut servir un jour, c’est quand même un gadget vachement pratique, etc …

– parce que ce sont des souvenirs de famille

– parce que ce sont des cadeaux qu’on nous a offerts

– parce que ce sont des objets de valeur

– parce qu’on ne sait pas quoi en faire

– etc …

Au fond, c’est parce que c’est rassurant et que cela maintient un lien avec une personne, une situation ou une histoire particulière. Parfois, cela nous donne également l’illusion du lien avec une certaine image de nous-même.

Des objets inutiles mais utiles émotionnellement

Ces objets nous sont inutiles sur le plan fonctionnel, mais il est important d’accepter leur utilité émotionnelle pour s’en libérer et d’accueillir les peurs liées à ces liens conscients ou inconscients :

– la peur de manquer liée au besoin de confiance et de sécurité face à l’avenir

– la peur d’abandonner une partie de soi, de renier une partie identitaire

– la peur d’ÊTRE sans AVOIR

– la peur nostalgique du passé ou d’être en déloyauté par rapport à notre histoire personnelle

– la peur de tourner la page

– la peur de fâcher ou de blesser quelqu’un

– la peur de se blesser soi-même

– la peur de choisir

– etc …

On constate que ce n’est pas tant de se débarrasser de l’objet qui est difficile, c’est de se défaire du souvenir qui s’y rattache. Ce n’est pas non plus un problème d’avoir des souvenirs, sauf quand ceux-ci deviennent envahissants sur le plan de l’espace matériel bien sûr, mais également quand ils nous étouffent sur le plan émotionnel, voire énergétique,  et qu’ils nous empêchent de passer à autre chose ou simplement d’être bien dans notre vie.

Comment se libérer de l’attachement aux objets?

Comment faire alors? Il n’est pas si facile de se débarrasser de tout du jour au lendemain, c’est pourquoi je ne suis pas fan à 100% des méthodes radicales version Kon Mari par exemple. Cela convient pour certaines choses et situations mais par expérience il est important d’accepter que certaines choses prennent du temps. Le temps nécessaire pour accueillir ses peurs et ses émotions. Le temps de réapprendre à écouter ses besoins. C’est très bien de dire que c’est important de ne garder que les choses qui nous mettent en joie, encore faut-il savoir où et comment résonne cette joie en nous?

Le temps d’accepter ce que le passé nous as appris sur nous-même. Le temps d’accepter nos propres changements intérieurs. Le temps d’apprendre à vivre au présent. Le temps de décider et de choisir ce que nous voulons par la suite.

Pour illustrer mes propos, je prends souvent un exemple simple et vécu par moi-même. J’ai longtemps gardé il y a encore quelques années des vieux habits d’avant mes deux grossesses. Du temps où j’étais célibataire et sans enfants, fine et libre comme l’air

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 Avec l’espoir fou que bien sûr je pourrais recommencer à rentrer dedans un jour. Oui, c’est comme ce t-shirt ou ce jean fétiche que vous gardez dans votre armoire. Il m’a fallu un certain temps pour accepter que ma vie a changé, et avec cela ont changé aussi mon statut, mes responsabilités et bien sur mon corps! Ce n’est pas une perte (bon Ok bye-bye taille 36 et bonjour taille 40! :-), c’est une évolution! Aujourd’hui, je suis beaucoup mieux en lien avec celle que je suis aujourd’hui. En somme, se libérer de l’attachement aux objets est un bel exercice de pleine conscience du moment présent!
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Alors sur le plan pratique, on prend son temps. On accepte de faire des pauses dans son opération désencombrement. On peut mettre momentanément des choses « sensibles » de côté (dans une boîte, un carton, au grenier si la place le permet), le temps d’apprendre progressivement à s’en détacher. Loin des yeux, loin du coeur dit-on. A condition par contre de se fixer une échéance pour s’en occuper! Et pourquoi pas entretemps de prendre le temps de s’occuper de soi.

Et si au final vous tenez absolument à garder une trace de vos reliques du passé; pourquoi pas en faire des photos, c’est quand même moins encombrant (à condition de ne pas en avoir toute une collection digne d’un musée non plus!!)

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Et vous, qu’est-ce qui vous relie aux objets que nous n’arrivez pas à débarrasser? De quoi avez-vous besoin pour vous en défaire?


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