J’ai tant envie de toi. J’en deviens fou. Je meurs à l’idée de te retrouver, de te voir, de t’embrasser. Je veux que ta main, ta bouche, ton sexe ne quittent mon sexe.
Je te vois partout, en tout, sur tout. Je t’aime à en mourir. Ton sexe couvre mon visage, il mange le mien, il me couvre de ta beauté, il couvre toute de ta beauté, de ton génie.
Tout est beau en toi : tes yeux, ta bouche, tes cheveux, tes seins, tes poils, tes fesses, ton sexe, tes jambes, ton sexe, tes mains qui ne lâchent plus ce qu’elles branlent, cet espace qui est entre tes cuisses, près de ton sexe, tes épaules.
Je me saoule de penser à chaque partie de ton corps. Et tout ce que tu fais me grise, me terrifie, me torture, me ravit, tout ce que tu fais est parfait.
Lettre de Paul Eluard à Gala
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