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Facebook vous alertera lorsque vous partagez une fausse nouvelle potentielle

Publié le 15 décembre 2016 par _nicolas @BranchezVous
Facebook vous alertera lorsque vous partagez une fausse nouvelle potentielle

Le réseau social s’associe avec des membres du réseau de vérification des faits de la Poynter Institute dans le but d’éradiquer la propagation de fausses nouvelles.

Quelques semaines après que Mark Zuckerberg ait attaqué le sujet de front sur son profil Facebook, l’entreprise a annoncé aujourd’hui les démarches qu’elle entreprendra pour combattre les fausses nouvelles et canulars.

«Nous croyons qu’il faut donner la parole aux gens et que nous ne pouvons pas être des arbitres de la vérité nous-mêmes, nous abordons donc ce problème avec prudence», a déclaré Adam Mosseri, vice-président responsable du fil d’actualité chez Facebook, en répétant d’ailleurs une partie du discours du PDG de son entreprise. «Nous avons concentré nos efforts sur le pire des pires, sur les canulars flagrants propagés par des spammeurs pour leur propre gain, et sur l’engagement de notre communauté et des organismes indépendants.»

D’abord, Facebook travaille sur de nouvelles façons ayant pour objectif de faciliter le signalement d’une publication suspecte. L’entreprise rappelle qu’un outil de signalement est déjà accessible sur le menu déroulant affiché dans le coin supérieur droit de n’importe quelle publication sur son site, et invite ses membres à ne pas hésiter de l’utiliser.

Un programme sera mis en place afin que ces organismes évaluent l’authenticité d’une nouvelle et l’identifie adéquatement lorsque celle-ci est contestée.

Parallèlement aux améliorations qu’elle souhaite apporter à son outil de signalement, Facebook souhaite fournir davantage de contexte à ses utilisateurs sur les contenus affichés dans le fil d’actualité. En partenariat avec des signataires du code international de principes de vérifications des faits de la Poynter Institute, un programme sera mis en place afin que ces organismes évaluent l’authenticité d’une nouvelle et l’identifie adéquatement lorsque celle-ci est contestée.

Un article dont l’authenticité est contestée continuera d’apparaître dans le fil d’actualité, avec en prime un lien vers les raisons justifiant sa nature suspecte. À noter que la valeur de cette publication aux yeux de l’algorithme s’en trouvera diminué, et que la publication sera par conséquent susceptible d’apparaître plus bas dans le fil d’actualité.

Si vous êtes sur le point de partager une nouvelle considérée comme suspecte par les partenaires indépendants de Facebook, on vous présentera une alerte vous informant que l’authenticité de l’article en question est contestée.

Facebook prêtera également plus attention aux comportements de ses utilisateurs. Lorsque ceux-ci sont moins enclins à partager un article après en avoir fait la lecture, ce désintérêt peut être un signe que la nouvelle en question est trompeuse selon l’entreprise. Ce type de manifestation sera désormais intégré à son système de classement. On ignore si cela signifie que ces contenus seront automatiquement discriminés par son algorithme, ou s’ils seront en lice pour une évaluation auprès de l’un des organismes indépendants spécialisés dans la vérification des faits.

Enfin, toujours dans la lignée du combat de Facebook contre le portefeuille des fermes à fausses nouvelles, Mosseri a précisé comment son entreprise travaille à miner les incitatifs financiers de médias dont le comportement est suspect.

Des mesures ont été mises en place pour éviter qu’une entreprise ayant un nom de domaine qui cherche à imiter celui d’un autre média réputé puisse acheter de la publicité Facebook. Il mentionne également que les éditeurs seront l’objet d’une analyse visant à déterminer si des mesures disciplinaires doivent être appliquées pour non-respect de ses politiques.

«Il est important pour nous que les contenus que vous voyez sur Facebook soient authentiques et significatifs. Nous sommes heureux du progrès que nous avons réalisé, mais nous savons qu’il reste encore beaucoup à faire. Nous allons continuer de travailler sur ce problème aussi longtemps qu’il le faudra pour y arriver», conclut Mosseri.


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