Un officier français, bon connaisseur des états-majors atlantiques, déclare :
"Le Président annonce notre retour dans l'Otan et, le même jour, une réduction du format de 54.000 hommes. Ce n'est pas comme cela que les Américains nous prendront au sérieux. Quant aux Anglais, ils rigolent !"
Ce que confirme l'éditorial du Financial Times :
"Le problème fondamental vient de la condition que M. Sarkozy a imposé aux auteurs du Livre blanc: qu'il n'y ait pas d'augmentation des crédits de la défense au delà de 2% du PIB. Ce péché originel compromettra la capacité de la France à projeter des forces. Elle n'aura qu'un seul porte-avions, indisponible un tiers du temps et une armée rétrecie dans une époque où les opérations militaires montrent que la technologie ne peut remplacer les hommes sur le terrain".