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Impastor (Saison 2, 10 épisodes) : l’imposture dans toute sa splendeur…

Publié le 17 décembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews


Ce que je trouve vraiment dommage avec Impastor c’est l’incapacité de la série à faire quelque chose de bon avec un tel sujet. Après tout, Impastor c’est une aventure qui peut être drôle et elle l’est par moment mais pas totalement non plus. Je trouve ça dommage. Si globalement la saison 2 reste assez proche de la première, l’originalité du concept de départ s’est un peu évaporé pour laisser place à de l’humour et des répliques fainéantes. Michael Rosenbaum ne s’en sort pas trop mal dans le rôle principal, comme l’an dernier. Son personnage de Buddy Dobbs sait par moment être amusant et donc nous faire passer un bon moment. Mais même si j’apprécie le héros, il manque un truc qui me donnerait envie de mettre Impastor parmi les meilleures comédies. Le meilleur épisode de tous est un double épisode (2.04/2.05) qui nous offre tout un tas de séquences amusantes alors que le héros est en danger. C’est d’ailleurs l’une des rares menaces dont le héros a été victime qui fonctionne bien. La série soigne sa façon de nous faire rire et de balancer tous les éléments classiques et déjà vu d’un thriller bon marché. Mais malgré le côté parfois un peu cartoonesque de la chose, nous sommes dans une comédie. J’ai à certains moments que j’étais face à une petite comédie policière qui ne mange pas de pains et qui sortent directement en DVD.

Ce n’est pas une critique puisque je suis un grand fan de ce genre de films à regarder quand on n’a pas le moral. Impastor aurait pu devenir une comédie qui donne la pèche mais rapidement elle retombe dans certains de ses travers et la saison n’évolue jamais vraiment dans la bonne direction. A cause de tout un tas de mauvaises surprises, la série s’évapore dans la nature et perd de son attrait. Les épisodes s’enchaînent et semblent se ressembler ou en tout cas ne pas chercher la grande originalité. Buddy se retrouve alors dans des situations rocambolesques sans que cela n’ait l’impact que l’on pourrait souhaiter. Accessoirement, les personnages qui l’entourent cherchent eux aussi à se rendre intéressant. Notamment le retour de Bishop Perkins (2.06) qui était plus ou moins vendu comme exceptionnel et qui s’est avéré être d’un inintérêt total. Puis nous avons Russell qui veut que Buddy devienne un leader d’une communauté LGBTQ. Là aussi Impastor aurait pu faire quelque chose, notamment pour parler de la communauté LGBTQ de façon plus intelligente que ce qui a été fait jusqu’à présent dans la série. On ne peut pas dire que cela soit la meilleure représentation de l’homosexualité dans une série, surtout que le point de vue reste très étrange par moment.

Alors que TV Land a décidé de ne pas commander de saison 3 et d’annuler la série, Impastor n’a pas vraiment su être la comédie qu’elle pouvait être. Les derniers épisodes de la saison 2 laissaient entrevoir quelques pistes pour la suite sans pour autant donner une envie urgente de connaître le destin de chacun des personnages. Il manque donc à la fois de répliques ciselées et de personnages mieux utilisés. Tout est traité un peu trop en surface à mon goût, ne laissant donc pas trop de place pour approfondir les intrigues. Ce n’est pas une comédie épisodique mais qui suit un vrai fil rouge. Cette année Impastor a d’ailleurs tenté de s’en défaire un peu afin de raconter d’autres histoires avec d’autres personnages en parallèle. Cela ne s’est pas totalement soldé par un échec mais l’on ne peut pas vraiment appelé ça une grande réussite non plus. Finalement, Impastor ne marquera donc jamais les annales de ses âneries. On ne peut pas dire pour autant qu’elle méritait non plus. C’est dommage car cela partait d’une bonne idée mais le résultat a été bien plus décevant que je ne l’avais imaginé au départ. Sans compter que la saison 2 m’a déçu par rapport à la première en ne sachant pas capitaliser sur les qualités de l’an dernier pour produire une saison 2 mieux fichue et surtout plus drôle. Michael Rosenbaum retrouvera je l’espère un rôle car il est plutôt bon dans la comédie mine de rien.

Note : 4/10. En bref, une saison 2 fainéante et pourtant pas totalement dénuée de sympathie.


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