J-70 en ce samedi 24 décembre. Et J-2 mois pile poil avant le grand départ vers la Nouvelle-Zélande, fixé le 24 février. L'occasion de faire un petit point sur l'opération Taupo. Pour être honnête, ça commence à faire long. Le froid, la nuit qui tombe à 16h30, pas évident en ce moment de trouver la motivation pour aller s'entraîner. Pas de panique, le volume horaire reste conséquent. Près de 46 heures en novembre (10h30 de natation, 23 h de vélo, 12h30 de course à pied) et ça devrait encore dépasser les 40 heures en décembre grâce notamment à plusieurs sorties vélo autour des 120-130 bornes et une délicieuse sortie "marche rapide" à la découverte des merveilles du bassin d'Arcachon.
La bonne nouvelle c'est que l'adducteur se tient à peu près tranquille quand je suis sur le vélo. Les beaux jours annoncés fin décembre devraient permettre, malgré le froid, d'accumuler des bornes et donc de rester dans l'objectif des 4000 km sur les 10 mois de préparations. Quelques escapades dans le Vexin avec ses beaux châteaux comme celui de Vigny (en photo) ou dans les Yvelines direction Rambouillet pourraient bien animer la fin d'année. La plupart des piscine étant en revanche fermées, j'ai bien peur que le compteur natation reste bloqué jusqu'à début janvier.
Ce n'est pas un scoop mais l'année 2016 est sur le point de s'achever. Alors que les précédentes années étaient pratiquement restées vierges au niveau des dossards, j'ai cette fois ressorti les épingles à nourrice et retrouver le plaisir de franchir une ligne de départ (et même d'arrivée). Je reste bien évidemment très loin de ma folle jeunesse où j'enchainais des courses chaque week-end (et parfois même plusieurs dans le même week-end voire dans la même journée), mais les années passent.Le bilan "courses" 2016 sera donc le suivant :
- Marathon de Paris
- Les Foulées Royales (10 km dans le Parc du Château de Saint-Germain)
- Les 10 km du Duplex (entièrement sous terre dans le tunnel de l'autoroute... assez rigolo à faire)
- Triathlon Audencia La Baule (format M, soit 1500m de natation, 40 km vélo, 10 km à pied)
- Behobia San Sebastian (20 km au Pays basque)
- Semi-marathon de Boulogne
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Les jambes... et la tête
On continue l'opération découverte de l'environnement dans lequel je m'entraîne. Essayez là où vous êtes, et vous allez voir, on apprend plein de choses.
Mes allers-retours en VTT (ou à pied) entre Saint-Germain et Colombes me font passer par la descente (ou montée) entre le Pont du Pecq et la Place Royale de Saint-Germain, en empruntant l'Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, "frontière" entre Le Pecq (au sud) et Saint-Germain (au nord).A l'attaque de cette montée longue d'environ 1 kilomètre, à la sortie du Pont Georges Pompidou qui dans sa forme actuelle date de 1963, sont posées deux sculptures de René Letourneur symbolisant la Seine et l'Oise (pour rappel, jusqu'en 1968, le département s'appelait Seine-et-Oise). Dans le virage qui mène au cimetière du Pecq, sur la droite donc, on trouve encore une trace de l'ascenseur construit en 1900 pour permettre aux Saint-Germanois d'accéder plus facilement au chemin de fer en bord de Seine.
On passe ensuite devant la rampe des Grottes et le mur des Lions. Il s'agit des derniers vestiges du Château Neuf. Ils ont été créés à la fin du XVIe siècle à la demande de Henri IV. De nombreuses terrasses descendaient alors jusqu'à la Seine (une maquette située à l'accueil du Musée d'Archéologie permet de bien visualiser l'ensemble).A peu près à la moitié de la montée, sur la gauche, on devine l'église Saint-Wandrille, construite au milieu du 18e siècle et qui célèbre Saint Wandrille, moine du VIIe siècle, originaire de Verdun.
En haut des marches de la Rampe des Grottes qui débouchent sur l'hôtel Henri IV, rue Thiers, très jolie vue sur le nord ouest parisien et les tours de La Défense avec la perspective des avenues qui, une fois la Seine franchie, traversent Le Vésinet, Chatou, Rueil et Nanterre.
Et si l'on poursuit sur l'avenue, on débouche alors sur la Place Royale avec sur la droite le Manège Royal, construit au début du XIXe siècle.
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Un mot pour finir sur deux documentaires. "The Great Alone", réalisé par Greg Kohs, était au programme de la soirée "Montagnes en scènes", soirée, comme son nom l'indique sur la montagne. Ce film c'est l'histoire d'un musher, Lance Mackey, sur la course de chiens de traîneaux la plus dure du monde: l'iditarod. Au-delà de l'histoire d'une course de 1600 km dans l'Alaska, c'est l'histoire d'un homme qui a grandi dans l'ombre de son père, qui est parti en vrille pendant son adolescence et qui a (re)trouvé la paix avec ses chiens. Emouvant, bouleversant même parfois, bref, si vous avez l'occasion de voir ce documentaire, précipitez-vous.
Le second est un documentaire toujours visible en replay sur Canal+ (également en intégralité sur youtube) : "Coach, créateurs d'exploits". La caméra de Manuel Herrero suit grands entraîneurs comme Toni Nadal (entraîneur de Rafael Nadal), Graham Henry (entraîneur des All Blacks), Philippe Lucas (natation), Claude Onesta (équipe de France de hand), Carlo Ancelotti (foot, Bayern Munich), Colm O'Connel (équipe d'athlétisme du Kenya) et Huang Yubin (équipe de gymnastique de Chine). Captivant.