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Critique Ciné : The Disappointments Room (2016)

Publié le 25 décembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

The Disappointments Room // D.J. Caruso. Avec Kate Beckinsale, Mel Raido et Lucas Till.


Après un coup d’essai semi-réussi avec Stoker (2013), Wentworth Miller (DC’s Legends of Tomorrow, Prison Break) nous délivre ici le second scénario de sa carrière qu’il a co-écrit avec D.J. Caruso. Ce dernier n’est pas un petit nouveau. On lui doit notamment le très sympathique Paranoïak (2007) ou même L’oeil du Mal (2008). Pour ce réalisateur que j’apprécie, The Disappointments Room est une vraie déception. Le problème c’est que l’on était en droit d’attendre un peu plus de la part d’un tel film qui reprend l’histoire de la « disappointments room », une pièce qui était autrefois utilisée par des parents qui voulaient cacher aux yeux de tous un enfant dont ils avaient honte et qui devait donc passer l’intégralité de sa vie… enfermée. Si cela aurait pu délivrer quelque chose de pertinent, The Disappointments Room tombe rapidement dans les pièges du thriller d’épouvante un brin ronronnant. Je ne cache pas que je ne suis pas resté éveillé du début à la fin (même si j’aurais adoré). Si j’aurais adoré que les jump-scares soient bons, j’ai l’impression que D.J. Caruso ne sait pas trop comment s’y prendre et c’est justement ce qu’il y a de plus problématique dans ce film.

Une mère et sa famille déménagent dans une belle maison à la campagne. La bâtisse cache une pièce secrète bientôt découverte... et renfermant un sombre secret.

The Disappointments Room ressemble donc à tout un tas de direct to DVD que l’on peut voir fleurir chaque année. On ne peut pas dire que ce film donne envie de voir quoi que ce soit d’autre de la filmographie de chacune des personnes qui ont travaillé dessus. Kate Beckinsale reste d’ailleurs fidèle à elle-même, bien plus pertinente dans Underworld que dans un tel film où elle ne sait jamais comment faire pour nous faire passer quelques brins d’émotions. Sans sursaut dans la seconde partie du film, The Disappointments Room est donc une déception qui a bien du mal à faire éclore un sujet qui était pourtant vraiment intéressant au premier abord. Le film n’est pas pour autant complètement raté non plus dans le sens où ce n’est qu’un film banal qui ne sait pas comment délivrer quelque chose qui est capable de faire un minimum honneur au genre qu’il représente. Ce qu’il y a de plus problématique dans The Disappointments Room c’est probablement de voir qu’aucun effort n’est jamais fait. Tout est convenu et prévisible, comme le twist final que le spectateur est capable de voir venir à des kilomètres et qui n’est pas uniquement une déception pour cette raison, ça l’est également car c’est ridicule.

Note : 4/10. En bref, une déception d’une banalité problématique.


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