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Critique Ciné : Rogue One - A Star Wars Story (2016)

Publié le 27 décembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews

Rogue One : A Star Wars Story // De Gareth Edwards. Avec Felicity Jones, Diego Luna et Ben Mendelsohn.


Je ne suis pas un fan de Star Wars. J’ai toujours vu cette franchise comme une vaste fumisterie intergalactique. Et puis est venu le 7ème volet de la franchise, réalisé par J.J. Abrams qui a su me réconcilier avec cet univers qui restait jusqu’alors pour moi incompris. Rogue One reste dans la même veine sans pour autant atteindre l’excellence de Star Wars septième du nom. Ce spin off se déroulant entre les épisodes III et IV de la saga parvient à écrire une nouvelle histoire dans l’histoire. Ce n’était pas facile mais ils ne s’en sortent pas trop mal, surtout que quand on a vu le III, on sait pertinemment à quel point c’était vraiment une page poissarde de la franchise. C’est alors Gareth Edwards (Godzilla) qui s’est retrouvé derrière la caméra, ce qui n’était pas spécialement très engageant. Bien que son Godzilla avait ses qualités, le réalisateur était loin d’arriver à la hauteur de J.J. Abrams et sa vision très familiale de la chose. Pour autant, le film réussi une sorte d’exploit. Les premières minutes sont compliquées. Il est difficile d’entrer dans le film et de se sustenter face à cette histoire qui pourtant avait un vrai potentiel. Ce n’est qu’une fois les premières vingt minutes de remise dans le bain que Rogue One décolle réellement. A ce moment là, le film devient tout de suite plus intéressant et surtout palpitant.

Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.

Le dernier acte du film est d’ailleurs son plus gros atout. Le film s’emballe et délivre alors une vraie bataille intergalactique comme il se devait de livrer. Le film reste assez mineur par rapport au reste de la franchise, mais ce n’est qu’un spin off nous pouvons donc être indulgents de ce point de vue là. Le script, laissé à Tony Gilroy (L’associé du diable) et Chris Weitz (A la croisée des mondes : la boussole d’or) reste plutôt bon dans son ensemble. Si a certains moments le film connait des coups de mou (notamment la fin du second acte), l’ensemble reste un divertissement agréable et assez efficace. Visuellement, si Gareth Edwards s’est amélioré (et que c’est une bonne chose), j’ai aussi apprécié le fait que les effets spéciaux soient réussis et ne soient pas là pour réduire à peau de chagrin les efforts qui ont été faits avec le dernier volet de Star Wars. Rogue One est mineur certes, mais il cherche à raconter une histoire dans l’histoire avec une vrai envie de surprendre et de nous offrir un vrai spectacle qui a de la suite dans les idées. Car oui, l’issue de Rogue One laisse forcément à supposer qu’une suite pourrait bien voir le jour même si à mes yeux il n’y en a pas besoin.

En proposant également une nouvelle vision des choses, Rogue One parvient à réécrire l’histoire et à nous donner l’impression que l’univers Star Wars est bien plus riche que l’histoire dépeinte dans les 6 premiers volets de la franchise. Le casting est quant à lui plutôt convaincu. La jeune Felicity Jones porte plutôt bien le film. En nous offrant un personnage féminin aussi fort en guise de héros, Rogue One permet également de nous proposer quelque chose de légèrement différent. L’approche est alors appréciable et le film réussi.

Note : 9/10. En bref, un très solide film qui a quelques défauts mais qui sont rapidement corrigés et équilibrés avec le reste du film.


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