Le » blob « , c’est le petit nom donné par cette équipe du CNRS au Physarum polycephalum, décrit comme » un curieux être rampant composé d’une unique cellule géante « . Bien que dépourvu de cerveau, il est capable d’apprendre de ses expériences et de transmettre ses apprentissages à un congénère en fusionnant avec lui. Des résultats présentés dans la revue Proceedings of the Royal Society B qui suggèrent un mode de communication par fusion, mais sous quelle forme ?
L’idée serait de fusionner temporairement ou virtuellement avec un autre individu pour lui transmettre mais aussi pour absorber ses connaissances. Chez les blobs, c’est possible, démontrent Audrey Dussutour et David Vogel : le Physarum polycephalum, composé d’une seule cellule qui apprend à ignorer le sel peut transmettre son apprentissage à l’un de ses congénères, en fusionnant avec lui.

Mais comment l’information circule ? Au microscope, les chercheurs identifient la formation d’une veine lors de la fusion entre blobs, sur une durée de 3 heures. » C’est sans doute par ce biais que circule l’information « , concluent les auteurs qui doivent encore identifier sous quelle forme mais aussi, si l’échange d’informations entre 2 ou plusieurs blobs est possible…
Source : Communiqué CNRS 21 décembre 2016Le » blob » : capable d’apprendre… et de transmettre ses apprentissages (Visuel@Audrey Dussutour et David Vogel (CNRS) et Proceedings of the Royal Society B 21 décembre 2016 DOI: 10.1098/rspb.2016.2382 Direct transfer of learned behaviour via cell fusion in non-neural organisms
