En ce moment, les machines à tricoter ont le vent en poupe !
Forcément si vous êtes étrangers à la passion des aiguilles et des crochets, vous devez vous imaginer un gang de mamies-avant-l-heure buvant des litres de tisanes et ayant, non loin de la pelote un gros matou ronronnant qui guette le moment de surgir tel un lion pour vous piquer ce qu’il croit être une balle ! Et vous n’avez pas tout à fait tord. MAIS, car il y a un mais, il faut que vous compreniez que c’est un mode de vie qu’on aime, qu’on assume et qui nous rend heureuses ! HEU-REU-SES !
Les journées ne faisant QUE 24 heures, ce qui est tout à fait scandaleux, soit vous parvenez à réaliser quelques pulls pour votre famille sur une saison et je vous admire de tout mon cœur ; soit c’est compliqué compte-tenu du temps que vous avez et vous parvenez fébrilement à en tricoter un par mois grand maximum. Ce qui est actuellement, plutôt mon cas.
Bref !
Que se soit pour une utilisation professionnelle ou personnelle, la machine à tricoter revient sur le devant de la scène !
Ce que vous devez savoir si vous réfléchissez à en acquérir une :
– Neuves : il existe principalement 2 versions. Une version débutante qui sera très bien pour des points basiques mais vite limitée si vous aimez les effets de dentelles et une version experte qui vous permettra toutes les fantaisies. Elles sont plutôt chères : 398,93 € (à la place de 566,90 € – promo en cours) pour la première version et 1.539 € (à la place de 2.199 € – promo en cours) pour la seconde. En revanche, elles sont garanties 2 ans.
– En seconde main : vous trouverez des version vintage manuelles ou électriques (prudence car le moteur peut avoir quelques kilomètres à son actif et à moins d’être doué en la matière, vous n’êtes pas à l’abri d’une mauvais surprise). Les deux avantages sont : que vous trouverez une large offre de machines qui possèdent tous les avantages d’une machine experte avec des accessoires et cartes perforées en supplément ; elle vous coûtera entre 50 € sans meuble de rangement et jusqu’à 200 € avec.
–Les ustensiles indispensables : le mode d’emploi (il y a aussi pas mal de vidéos Youtube de type tutoriels, si visualiser la méthode vous convient le mieux) ; un compte-rangs intégré ; des cartes si version de machine évoluée ; des peignes de montage ; des serres joints ; des griffes de lisière ; des aiguilles à clapet de rechange ; 1 crochet remailleur double ; des poinçons ; filin et de l’huile pour machine.
– Toutes les laines ne conviennent pas à une utilisation à la machine : vous devez vous assurez que cette icône
est présente sur le papier entourant vos pelotes.– Savoir tricoter : quoi qu’il en soit, il faut comprendre ce que vous êtes en train de faire et pour cela, il faut avoir une certaines maitrise de la version traditionnelle du tricot, quel que soit votre niveau. Il vous faudra à minima connaître les points de base, les augmentations, les diminutions, les coutures à la main.
De mon côté, j’ai craqué pour un modèle vintage (qui date des années 70) avec un meuble de rangement dont j’aimais le look faussement scandinave. Je projette de le rajeunir à l’occasion d’un petit ravalement printanier. Trouvé sur leboncoin et négocié à 150 € avec tous les ustensiles, elle possède des cartes perforées pour faire du jacquard par exemple et of course, le manuel d’utilisation. Les pieds se démontent et tout ce petit monde pouvait voyager dans ma petite voiture, sans passager tout de même. Si vous me suivez déjà, vous savez que je tiens à réutiliser l’existant, favoriser les belles matières et tenir mes engagements. C’est donc une grande source de joie que d’accueillir cette machine pour vivre ensemble une seconde vie de création.
Elle va me servir à équiper la famille de pulls et accessoires divers, mais également à matérialiser les modèles que j’ai dessiné et échantillonné pour ma marque UBDP. Il va d’abord falloir qu’on fasse connaissance et pour cela, je vais me plonger dans le manuel d’utilisation armée de fins de pelotes !
Nous allons passer de longues heures ensemble, elle et moi