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Sully, un film de Clint Eastwood

Publié le 01 janvier 2017 par Francisrichard @francisrichard
Sully, un film de Clint Eastwood

Le 15 janvier 2009, il y aura bientôt huit ans, un Airbus de la compagnie US Airways se posait sur l'Hudson avec à son bord 150 passagers et 5 membres d'équipage. Tous eurent la vie sauve. Le commandant de bord s'appelait Chesley Sullenberger, alias Sully.

Clint Eastwood, à partir de cette histoire vraie, fait un film à suspense bien que le dénouement soit connu. Et un film roboratif, parce que Sully (Tom Hanks) est comme tous les vrais héros: il n'a pas du tout le sentiment de l'être, mais d'avoir fait son job...

Cela fait plus de 40 ans que Sully pilote des avions. Il a donc de nombreuses heures de vol à son actif et c'est cette longue expérience qui va lui permettre de prendre la bonne décision dans le temps très court qui lui est imparti, c'est-à-dire moins d'une minute.

Le vol 1549 de l'A320 de l'US Airways à destination de Charlotte vient de décoller de l'aéroport new-yorkais de La Guardia à 15:26. Deux minutes plus tard des oiseaux s'engouffrent dans ses deux réacteurs et les mettent tous deux hors service.

Sully et son copilote Jeff Skiles (Aaron Eckhart), dans un premier temps, envisagent de retourner à La Guardia, puis de se poser sur l'aéroport plus proche de Teterboro. Mais, l'appareil perdant trop rapidement de l'altitude, Sully décide d'amerrir sur l'Hudson.

Après l'amerrissage, grâce au sang froid de Sully et des autres membres d'équipage, et grâce à l'intervention rapide de plusieurs ferrys, d'hélicoptères et de secouristes, les 155 personnes du vol 1549 sortent vivantes de l'eau glacée du fleuve.

Cette décision d'amerrir est toutefois remise en cause par la commission de la NTSB, National Transportation Safety Board, qui, simulations informatiques à l'appui, estime que l'A320 aurait eu le temps de regagner La Guardia, ou, à défaut, Teterboro.

Clint Eastwood montre toute l'importance que revêt le facteur humain dans de telles circonstances et ce n'est pas fortuit que les relations de Sully avec sa femme Lorrie (Laura Linney) y jouent un rôle pour en dresser le portrait.

Comme c'est un film qui finit bien, qu'il est édifiant - l'action de l'homme confronté aux défaillances de la machine est décisive -, que les personnages sont joués avec beaucoup d'authenticité, le spectateur sort ragaillardi pour un bon moment de l'avoir vu.

Francis Richard


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