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Critiques Séries : Ransom. Saison 1. Pilot.

Publié le 03 janvier 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Ransom // Saison 1. Episode 1. Pilot.


CBS continue de vivre une année assez problématique. Ses nouveautés n’ont rien de bien palpitantes et Ransom n’est pas celle qui va parvenir à changer la donne. En effet, créée par Frank Spotnitz (The Man in the High Castle) et David Vainola (Diamonds), la série ne réinvente rien et se contente de produire une série ennuyeuse et peu passionnante autour d’un négociateur qui n’a pas spécialement grand chose à raconter. La série a un problème : ses personnages sont trop fades pour réellement nous donner l’impression que l’on va s’impliquer dans le récit. Rien de ce qui se passe dans Ransom n’est vraiment palpitant. J’ai l’impression de voir une série canadienne de Global TV écrite sur un bout de papier dans un halle de gare. Je crois que Ransom est pile poil le genre de séries qui se consomment sans chercher à s’y intéresser. On tombe dessus un soir et l’on se met devant simplement pour s’endormir et tenter de passer une bonne nuit. Si j’aime bien les séries procédurières et surtout celles qui cherchent vraiment à changer les choses, Ransom n’est jamais vraiment ce qu’elle devrait être et c’est dommage. Dans sa façon de faire, la série est très canadienne et ce dans le mauvais sens du terme. Tout est construit de façon pré-fabriqué, clé en main, et à l’issue rien de bien mémorable finalement.

Eric Beaumont, négociateur de choc, a davantage de mal à réussir personnellement que professionnellement...

On est avec Ransom bien loin des capacités scénaristiques de Frank Spotnitz, à qui l’on doit notamment Hunted (Cinemax) ou encore The Man in the High Castle (Amazon). Basée sur la vie d’un vrai négociateur, la série aurait pu justement jouer la carte du drame réaliste qui cherche à tout prix à nous raconter quelque chose en quoi l’on peut croire. Sauf que de ce point de vue là, il n’y a rien de bien intéressant non plus. La vie de Laurent Combalbert et de sa collègue Marwan Mery ne fonctionne pas spécialement comme elle le devrait et la série rencontre alors tous les obstacles possibles et imaginables de ce genre de séries. L’ouverture de ce premier épisode ne ressemble pas à quelque chose de remarquable, dont on a réellement envie de se souvenir. Si la série cherche à se raconter autrement (notamment en utilisant un spectre sans action et sans véritable suspense), je crois que je préfère les trucs débiles mais qui semblent un minimum s’assumer (comme MacGyver) car Ransom me donne l’impression que CBS a vraiment perdu la main et n’est pas spécialement intéressée à l’idée de raconter quelque chose de vraiment brillant. Il n’y a pas suffisamment de raisons pour regarder Ransom, même Luke Roberts, incarnant le héros, n’arrive pas à sauver cette série d’un naufrage certain.

Note : 3/10. En bref, ennuyeux à souhait.


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