Le Telegraph se faisait écho, la semaine dernière, de l'opinion pessimiste
d'économistes de Morgan Stanley sur la gestion de l'euro.
Les pays les plus faibles de la zone (Espagne, Italie, Europe de l'est...) risquent, avec des déficits de leurs comptes courants dépassant les 10% de leur PIB (23% pour la Lettonie), d'être tentés
de se diriger vers la sortie.
Pour enfoncer le clou, le Financial Times ce matin cite trois entreprises, et pas des moindres, qui expriment, plus ou moins directement, leurs inquiétudes sur le niveau des taux d'intérêt : Adidas, Siemens et l'autrichien OMV.
Comme pour conforter ces inquiétudes, l'indice des acheteurs de
l'Eurozone est en baisse pour la première fois depuis cinq années.
Je crois que rien de tout cela n'empêchera M. Trichet de continuer à ériger sa ligne Maginot contre l'inflation...