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Hyper Light Drifter

Publié le 06 janvier 2017 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) Qu’est-ce qui donne à "Hyper Light Drifter", développé par le studio indépendant Heart Machine, cette aura d’outsider culte? Outsider car, il faut bien l’avouer, son ambiance mystique, contemplative et sa direction artistique en pixel art mêlant classicisme et modernisme (car on ne fait pas du pixel art comme dans les 80’s) ont de quoi dénoter avec le gros de la production vidéo-ludique, même indépendante. Culte pour son gameplay proche de titres tels que "The Legend Of Zelda", "Diablo" ou "Dark Souls", ou par la vague de hype qui l’a annoncé.

Rien que pour ces deux points, il mérite le succès qu’il rencontre. Mais on pourrait également parler de la bande-son, signée Disasterpeace, le génial compositeur qui officiait déjà sur Fez et qui mériterait un article à lui seul. Dans un style très épuré, que l’on peut qualifier d’impressionniste, il habille le jeu et son propos finalement très grave. Car son concepteur, Alex Preston, a conçu le jeu comme une expérience de la maladie. Lui-même atteint d’une malformation cardiaque, il semblerait qu’il ait voulu retranscrire, via le gameplay et l’atmosphère post-apocalyptique, son handicap. Même le nom de l’équipe de développement y fait référence (Heart Machine).

Cette très bonne vidéo du vidéaste Esteban Grine analyse et développe ce "sens caché" du jeu "Hyper Light Drifter". De quoi motiver les quelques retardataires à se lancer dans l’aventure et donner envie aux autres de refaire le jeu avec ce nouveau regard sur cette œuvre aussi pertinente dans son fond que dans sa forme.


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