Magazine Culture

Critiques Séries : Taboo. Saison 1. Pilot.

Publié le 09 janvier 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Taboo // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Tom Hardy est quelqu’un que j’aime beaucoup. Sans trop savoir pourquoi je trouve que cet homme a un charisme que peu d’autres ont. Je pense que c’est l’acteur parfait pour incarner James Delaney. Créée par Steven Knight (Peaky Blinders, World War Z 2) avec l’aide de Tom Hardy (dont c’est le premier script, n’ayant écrit qu’un court en 2001) et de son père Chips Hardy (About Face), Taboo est une série étonnante qui profite des moyens qui lui sont donné afin de nous plonger au mieux au coeur de cette époque. Ce premier épisode est une mise en bouche particulièrement savoureuse qui vient nous rappeler en fin de bouche l’univers sombre de Steven Knight (et donc de Peaky Blinders). Mais au delà des qualités du script, c’est le casting qui joue un rôle important. Notamment Oona Chaplin, Jonathan Pryce ou encore Michael Kelly. Sans compter sur Tom Hardy bien évidemment qui porte bien plus la série que les autres. Le scénario joue alors avec ses personnages dans le but de nous présenter cet univers particulier. Au fond, Taboo ne repose pas forcément sur une grande dose d’originalité, mais plus on avance et plus la série apparaît comme novatrice dans sa façon de faire. Et cela change de ce que l’on avait pour habitude de voir. Steven Knight a une vraie vision des rôles qui reste sombre mais mine de rien, ça fait mouche.

De retour d'Afrique avec des diamants acquis illégalement, un aventurier cherche à venger la mort de son père en 1814. Alors qu’il refuse de vendre l’entreprise familiale, il lance sa propre affaire de négoce et de transport et se retrouve en délicate posture entre deux nations en guerre, la Grande-Bretagne et les États-Unis.

Ce premier épisode n’oublie pas les mystères que la série se devait d’installer afin de parler de l’époque (notamment de l’esclavage et du colonialisme) tout en racontant des histoires un peu plus personnelles et donc différentes. Les hallucinations du héros, ses errances et sa violence, font le caractère intéressant de ce personnage. Taboo est donc une série intelligente, mais qui n’est pas complexe dans sa façon de faire. Elle cherche à construire une aventure qui fonctionne avec des mystères et des moments plus dramatiques qui tiennent la route. L’ambition de la série est donc là et le risque était forcément de tomber dans certains travers du genre. Par chance, Taboo évite les pièges et n’est jamais ennuyeuse. Si le côté surnaturel des choses par moment vient nous déconcerter, ce n’est pas un problème pour autant dans le sens où ces croyances là collent aussi très bien avec l’époque et la vision qu’avaient les gens de tout un tas de choses sur le surnaturel. Taboo n’est pas là pour montrer un côté reluisant de l’humanité mais plutôt pour raconter une histoire macabre en lien avec l’Histoire. Pour une mini-série, Taboo est donc une très bonne surprise qui ne laisse jamais tomber son téléspectateur mais qui au contraire donne envie d’en voir encore plus.

Note : 8.5/10. En bref, des débuts encourageants.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog