Magazine Humeur
Pour qu’une réforme du financement à l’activité amène de tels résultats au Québec, les gestionnaires d’hôpitaux doivent pouvoir assumer pleinement leur rôle et prendre les décisions requises en ce qui a trait à l’affectation des ressources, tant humaines que matérielles, au sein de leur établissement. C’est ce que le projet de loi 130 déposé à la fin de la dernière session parlementaire par le ministre Barrette permettra de faire.
Certes, la réforme risque d’ébranler les colonnes du temple dans le milieu hospitalier, en amenant les médecins à avoir des obligations contractuelles et à rendre des comptes. Mais si elle est bien menée, il s’agira d’un pas substantiel vers l’amélioration de notre système de santé.--- Yanick Labrie