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Critiques Séries : Sherlock. Saison 4. Episode 3.

Publié le 23 janvier 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Sherlock // Saison 4. Episode 3. The Final Problem.
SEASON FINALE


Dire que l’on a attendu tant de temps avant de retrouver Sherlock et que cela s’est fait avec une saison réellement décevante. Le pompon reste tout de même « The Final Problem », un épisode frustrant, qui colle finalement à l’image parfois un peu frustrante de la série. Mais ce n’est pas vraiment cette frustration qui créé ici la déception. Sherlock n’a de toute façon jamais été une série parfaite. Juste une bonne série policière moderne reposant sur des coutumes narratives usées mais assez bien réinterprêtées et sur un casting réussi. Sans Benedict Cumberbatch et Martin Freeman, Sherlock ne serait probablement pas une série aussi marquante et n’aurait peut-être pas duré autant de saison non plus. Mais Holmes et Watson forment un duo dans cette série qui fonctionne. L’épisode reste fun par moment mais c’est aussi un épisode bordélique qui cherche à en mettre des tonnes dans son histoire sans que l’on ne sache réellement où est-ce qu’elle veut réellement en venir. Mark Gatiss et Steven Moffat adorent créer des mystères et retenir les réponses le plus longtemps possible avant de tout balancer d’un coup d’un seul. Le côté bavard de la série ressort donc énormément dans ce dernier épisode de la saison 4 alors qu’ils auraient très bien pu s’y prendre autrement et donner une forme légèrement différente aux choses.

C’est dommage que Sherlock garnisse cet épisode de truc confus dans le sens où il y a quelque chose dans l’arc global qui donne à cet épisode et Sherlock une sorte de consistance. Mais c’est bien trop mal utilisé pour que l’on soit réellement impliqués dans le résultat. Sherlock a un problème avec la cohérence également mais ce n’est pas nouveau. Notamment l’infiltration de Sherrinford par Sherlock, Mycroft et John. Parfois, on se demande si la série cherche à être aussi cohérence qu’elle ne devrait l’être. Et le résultat est bien trop maigre pour compenser le manque cruel de cohésion entre les histoires et les personnages. Après, je comprends que Sherlock ne serait plus Sherlock si elle n’avait pas de séquences étranges, de retournements de situation bizarres et de personnages qui partent dans tous les sens. Mais je sais aussi que j’apprécie cette série pour sa capacité à produire des surprises. Et « The Final Problem » a aussi un problème avec son casting. Eurus, incarné par Sian Brooke, est sous exploité, gâché par un scénario qui oublie de garder le cap et s’égare alors dans tous les sens entre les personnages, l’histoire de l’épisode et les liens que la série a voulu créer durant toute la saison. De plus, les conséquences sont gérées de façon très étranges elles aussi, égarant une fois de plus un téléspectateur déjà confus.

Note : 4.5/10. En bref, Sherlock rate le coche…


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