Magazine Côté Femmes

[Ciné] Notre coup de foudre pour La La Land

Publié le 26 janvier 2017 par We Are Girlz @we_are_girlz

La La Land est sorti hier sur les écran français et, croyez-moi, le rater serait une grave erreur. Ça c’est de l’intro, non ?

[Ciné] Notre coup de foudre pour La La Land

C’est l’histoire d’un coup de foudre à la fois prévisible et inespéré. Je m’explique. Cela fait tout simplement des mois que j’attendais de découvrir le nouveau film de Damien Chazelle. Au fur et à mesure de ses présentations lors de festivals internationaux (Venise, Toronto), mon attente ne faisait que croître. Par expérience, je ne sais trop bien que trop attendre d’un film conduit à coup sûr à une déception.

Et puis il y a eu ce miracle appelé La La Land. Son marketing un poil poussif a pu vous déstabiliser voir vous détourner du chemin de la salle de cinéma la plus proche. Croyez-moi, ce serait une grave erreur que de passer à côté de ce chef d’œuvre. J’ose rarement employé ce mot composé, souvent utilisé à mauvais escient mais, cette fois, ça ne me semble on ne peut plus de circonstance.

C’est l’histoire d’un film qui est immédiatement entré dans le panthéon de mes films favoris. Je ne me risque pas trop en écrivant ces mots puisque je l’ai vu déjà deux fois et que de nombreux visionnages suivront dans quelques jours, semaines, mois, années… C’est l’histoire d’un feel good movie dramatique qui fait à la fois office d’hommage au 7ème art et de dénonciation des méthodes souvent rabaissantes de cette même industrie.

[Ciné] Notre coup de foudre pour La La Land

La La Land est un film tout en contrastes, qui commence comme une comédie pour se terminer en drame, qui associe le dynamisme d’Emma Stone à l’introversion de Ryan Gosling (et que ça marche bien !), qui fait sourire aussi bien que pleurer. Le tour de force de Chazelle n’est pas tellement de nous offrir une comédie musicale moderne, mais bien de nous en faire voir de toutes les couleurs aussi bien sur le fond que sur la forme.

Il serait bien dommage de s’arrêter à ce qui est visible, évident. La La Land fait partie de ces films qui se voient plusieurs fois tout simplement car ils sont riches et généreux. Vous trouverez dans un décor quelque chose que vous aviez raté au précédent visionnage puis vous comprendrez autrement les paroles d’une même chanson ou interpréterez différemment l’expression d’un visage…

Mais la réalisation tout en élégance de Chazelle et les interprétations si justes de Stone & Gosling ne seraient absolument rien sans la partition de Justin Hurwitz dont chaque morceau est une merveille entêtante. Si le film mérite des visionnages multiples, la bande originale mérite un nombre tout aussi important d’écoutes. J’approche d’ailleurs de la centaine.

Obsédant, enchanteur, merveilleux, magique, juste, riche, beau… Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier La La Land tant la claque infligée a été à la fois belle, inattendue et mémorable. Ne passez pas à côté de cette pépite qui fera date dans l’histoire du 7ème art.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


We Are Girlz 12734 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine