Re-bonjour mes amis Bigronautes!
Hier dimanche, une fois n’est pas coutume, la famille et moi-même sommes allés au cinéma. Depuis que le cinéma d’auteur de ma région a rouvert, il faut dire qu’on profite de leurs V.O. autant que possible!
C’est donc un film qui nous a fait de l’œil bien avant le rush de prix qu’il a d’ores et déjà reçus que nous sommes allés voir, et ce film, c’est bien entendu La La Land.
Je ne spoile rien!
La rencontre improbable d’un musicien raté et d’une jeune actrice dans la belle ville de Los Angeles. Leur coup de foudre, et leurs efforts pour réaliser leurs rêves…
Je vous le disais plus haut, La La Land m’avait appâtée bien avant qu’on apprenne qu’il allait sans doute tout rafler partout. En fait, j’en ai vu la bande-annonce lorsque je suis retournée voir Fantastic Beasts en V.O. avec mes parents. La famille étant fan incontestée d’Emma Stone, il fallait donc qu’on le voie.
J’ai donc malheureusement découvert hier que certaines personnes vont au cinéma uniquement parce que tel film ou tel film sont nommés aux Oscars, et ce, même s’ils ne sont pas cinéphiles. Même s’ils n’aimeront pas le film en question. Je trouve ça vraiment dégueulasse.
(Donc vous l’aurez compris, nous étions dans une salle remplie de psychofrigides.)
Il est cependant indéniable que La La Land est un chef-d’oeuvre. Un parfait hommage aux musicals d’antan auxquels il fait de nombreuses fois référence. Un chef-d’oeuvre aussi et surtout dans la réalisation de Damien Chazelle, un véritable bonheur pour les yeux, entre séquences d’une poésie absolue et plans qui n’en finissent plus…
Je suis particulièrement fan des réalisateurs qui construisent des scènes très longues filmées en un seul plan. C’est juste du pur bonheur… ❤
La La Land est donc visuellement parfait. Et parfait aussi au niveau du casting.
Emma Stone est une espèce de bijou qu’on n’attendait plus. Elle irradie de quelque chose entre le charisme et l’innocence qui est juste magnétique. Elle vole la vedette à sa co-star, et c’est bien naturel.
Je n’ai jamais été grande fan de Ryan Gosling, acceptant son statut de sex-symbol sans vraiment m’y intéresser plus que cela. Mais depuis Nice Guys, je le trouve bonifié. Et ici, il est juste merveilleux. Sexy, tendre, magnétique lui aussi, en fait, le gendre idéal.
Parmi les seconds rôles, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent, à part un J.K. Simmons fidèle à ses rôles de patron insultant; et John Legend affublé pour l’occasion de cols roulés.
En fait, je n’ai presque rien à redire de La La Land. Si ce n’est peut-être que la fin m’a laissé un gout inachevé en bouche. Une surprise, certes, mais peut-être pas celle que j’attendais.
J’ajouterai uniquement ceci: au risque de paraitre comme une briseuse de ménage, l’alchimie entre Stone et Gosling pourrait mettre le feu à la banquise. Sérieusement…
Note: 9,5/10 (scénario: 9/10 (presque!) – jeu: 10/10 – BO: 10/10 (cette nostalgie dans les chansons est juste magnifique) – comédie musicale: 9/10 (en fan du genre, j’aurais peut-être apprécié plus de chansons, mais je suis critique, là))