3 quarts de notre immunité serait génétiques ? Mieux comprendre le système immunitaire humain et l'influence des facteurs environnementaux reste un enjeu crucial pour mieux prévenir et traiter les maladies infectieuses ou auto-immunes. Même si la génétique joue un rôle encore plus déterminant dans l'immunité, selon cette étude du King's College Londres : l'analyse estime même que près de trois quarts des traits immunitaires sont influencés par les gènes. Des données à paraître dans Nature Communications qui viennent renforcer la masse croissante de preuves de l'influence génétique, et donc héréditaire, sur notre système immunitaire.
Des résultats surprenants : ce sont en effet, selon l'auteur principal, le Dr Massimo Mangino du King's College de Londres, des résultats inhabituels, où les réponses immunitaires adaptées, qui sont beaucoup plus complexes dans la nature, semblent être plus influencées par les variations du génome que nous l'avions imaginé. En revanche, la variation marginale des réponses innées -ou de la réponse immunitaire simple- provient plus souvent de différences environnementales. Une découverte pourrait avoir un impact significatif dans le traitement d'un certain nombre de maladies auto-immunes.
Des résultats à l'appui d'une médecine personnalisée ou "de précision" : ainsi, alors que plupart des réponses immunitaires sont génétiques, très personnalisées et bien réglées, cela signifie que nous sommes susceptibles de répondre de manière très individualisée à une infection liée à un virus ou à un allergène comme un acarien, par exemple.
(In Press) via Eurekalert (AAAS) 5-Jan-2017 Genetics play a significant role in immunity, new research finds

