Quelques définitions pour une même interdiction… : La torture consiste en l’infliction de douleurs ou souffrances aiguës, physiques ou mentales, aux fins notamment d’obtenir des informations ou des confessions, d’exercer des pressions, d’intimider ou d’humilier.
Les traitements cruels ou inhumains sont des actes qui engendrent des douleurs ou souffrances graves, physiques ou mentales, ou qui constituent une atteinte grave à la dignité de la personne. À la différence de la torture, il n’est pas nécessaire que ces actes poursuivent un objectif particulier.
Enfin les traitements dégradants ou humiliants sont des actes qui entraînent une humiliation grave et réelle ou une atteinte grave à la dignité humaine et qui sont d’une intensité telle que toute personne raisonnable se sentirait outragée.
L’expression « mauvais traitements » n’est pas un terme juridique, mais elle recouvre tous les actes susmentionnés.
Ceux-ci sont expressément interdits tant par les Droits de l’Homme en temps de paix que par le Droit international humanitaire en temps de guerre…