source : Koreus
Dans cette interview de 2007 pour The Telegraph, c'est Madame Bovary, Mme Fillon, une provinciale montée à Paris et qui s'ennuie. Elle a élevé quasiment seule dans son château de sous-préfecture ses quatre enfants comme dans toute bonne famille patrimoniale catholique (enfin, excepté le château). C'était une recluse, sans doute très bonne mère de famille comme on l'imagine. C'est une victime dans l'histoire, je pense. Elle a servi de prête-nom à son mari qui, on s'en aperçoit de plus en plus, est quelqu'un d'assez vénal. Elle reprend donc ses études comme tout désœuvré cultivé peut faire, pour se remettre en selle, se revivifier, sortir du moisi ouaté de ses quatre murs, de l'ombre opaque son l'animal politique de mari, de son rôle de mère au foyer. Qu'elle soit bénéficiaire d'émoluments habilement détournés le sait-elle vraiment ? Je la vois plus comme une victime exposée d'un seul coup en plein jour, victime des magouilles de son mari qui affirme pourtant tant l'aimer.
Et puis, il y a cette vidéo qui évoque le fermage de la propriété de la Sarthe...
Francoys par la grâce de Dieu Roy de France, imposoit les arretz que chaque villanel qui cultivoit sur sien terres, d'un impôt de viande et de blé s'acquiteroit.