Powerless // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Nouvelle comédie de NBC, Powerless est adaptée du comics DC du même nom. Alors que nos personnages vivent à Charm City, ils sont sans pouvoirs mais travaillent pour Wayne Security, filiale de Wayne Enterprises (l’entreprise de Bruce Wayne qui n’est autre que… Batman). Il y a donc un lien avec l’univers DC (plus celui que l’on voit au cinéma que celui que l’on voit à la télévision sur The CW mais peu importe. Créée par Ben Queen (A to Z, Drive), la série a un ton propre et un univers bien à elle qu’elle présente intelligemment dans ce premier épisode. La série sait utiliser ses personnages intelligemment et surtout nous proposer un univers original pour une bonne comédie. Je ne m’attendais pas nécessairement à ce que Powerless soit aussi sympathique mais Emily Locke est incarnée par une Vanessa Hudgens (High School Musical) que je n’avais pas pour habitude de voir. Elle s’en sort très bien et surtout nous propose quelque chose d’assez neuf en son genre. NBC semble vouloir des comédies originales et après The Good Place (qui est très bonne d’ailleurs), Powerless est la suite logique. D’ailleurs, le casting joue beaucoup dans la réussite de cette série. Non seulement Vanessa Hudgens est parfaite dans ce rôle d’héroïne sans pouvoirs mais elle est entourée d’une équipe solide : Alan Tudyk (Dollhouse), Danny Pudi (Community) et j’en passe.
Les aventures d'Emily Locke et de ses collègues, qui travaillent pour Wayne Security, une filiale de Wayne Enterprises spécialisée dans la conception de gadgets et d'équipements ayant pour but de protéger les gens des dommages collatéraux causés par les combats qui opposent fréquemment les super-héros à des super-vilains.
On retrouve parfois un peu de l’ambiance de Better Off Ted, ce côté laboratoire où trainent des personnages un brin farfelus. Il y a aussi une vraie alchimie qui se créée entre les personnages et notamment entre Danny Pudi et Ron Funches qui forment un solide duo à l’écran. Powerless va donc tenter de raconter la vie de ces personnages sans pouvoirs qui sont là pour créer des équipements et gadgets pour protéger tout le monde des vilains. Powerless doit présenter tout son univers et ses personnages dans ce premier épisode, ce qui rend le tout assez complexe mais la surprise est que tout cela est plus que réussi. Et je dois avouer que je ne m’y attendais pas vraiment non plus. La difficulté d’une comédie a toujours été de présenter son univers et ses personnages dans un laps de temps plus que réduit. Avec seulement 22 minutes pour tout faire, Powerless n’a pas le confort d’une comédie qui ferait le double de temps par épisode. On sent que cette comédie veut réussir et elle se donne alors toutes les cartes en main pour le faire. NBC a même décidé de ne pas la mettre en face de The Big Bang Theory afin de potentiellement récupérer les geeks de la comédie de CBS pour la demi-heure suivante. C’est malin et j’espère que cela va payer. En espérant également que la qualité de Powerless ne soit pas un soufflé qui va rapidement retomber…
Note : 8.5/10. En bref, une comédie qui a tout ce qu’il faut pour réussir.