Hello la blogo!
Aujourd’hui je démarre une petite vague de rétros, qui seront assez espacées dans le temps pour ne pas vous incommoder. La raison en est assez simple: lorsque j’ai préparé mon TFMA de samedi dernier (le Top 100), j’ai remarqué qu’un certain nombre des films cités n’avaient pas encore eu droit à leur article propre.
Un blasphème que j’ai donc décidé de corriger, en commençant par un épisode lâchement délaissé de ma saga SF chérie. Revenge of the Sith.
C’est une rétro: ça spoile.
Trois ans ont passé depuis le début de la Guerre des Clones. Anakin Skywalker, désormais Chevalier Jedi, et son maitre Obi-Wan Kenobi, ont reçu pour mission de sauver le Chancelier Palpatine, kidnappé par le Général Grievous, à la solde des Séparatistes. C’est cependant en rentrant chez lui auprès de son épouse Padmé que le destin d’Anakin va changer la face de la galaxie à jamais…
Je me souviens de 2005, de l’excitation ambiante lorsque le film est sorti. Les fans de la première heure de Star Wars étaient alors déchirés entre deux émotions: la peur que cet opus soit aussi naze que les deux précédents (faut pas se mentir); et la joie d’enfin connaitre la genèse de Darth Vader.
Je dois dire que, pour ma part, je n’ai pas été déçue. Ce troisième épisode est certainement le meilleur de la prélogie, et permet aussi à Hayden Christensen de faire autre chose que la moue. Anakin est plus torturé que jamais, et si ses motivations pour passer du Côté Obscur sont débiles, il n’en reste pas moins que maintenant, on sait.
On sait que Vader a été tout d’abord manipulé par un Palpatine plus dégueulasse que jamais; qu’il a été « forcé » à perdre toute confiance en son Ordre et en ses véritables amis; qu’il a été visiblement torturé par des nuits entières de cauchemars durant lesquels sa femme et son enfant à naitre meurent tous les deux; et qu’il a été un beau con tout court.
Et puis il y a cette bataille finale. Cet affrontement entre Obi-Wan et son élève qui révèle tout le paradoxe du Côté Obscur, qui promet plus de puissance et une presque invincibilité, toutes deux balayées par le pire défaut de l’Univers: l’arrogance.
Eh ben, chapeau en tout cas pour la choré de cette fight, parce que ça a dû être l’enfer de l’apprendre par cœur!
Côté casting, je n’ai rien à redire que je n’ai pas déjà dit…
Ewan McGregor est peut-être mieux dans ses baskets depuis que son personnage a dû se transformer en Alec Guinness jeune (la barbe lui sied tellement bien), mais on voit qu’il regrette toujours de faire partie de l’aventure, regret dont lui parle encore aujourd’hui d’ailleurs.
Hayden Christensen a toujours une tête à claques de compétition, mais au moins, son personnage est un poil plus intéressant, ce qui joue en sa faveur. Et il a dû fanboyer méchamment en revêtant le costume mythique de Darth.
Natalie Portman est en service minimum, en mode enceinte, cruche, et re-enceinte derrière. Franchement, mourir d’amour, c’est juste lame. Surtout quand tu viens d’accoucher de deux mouflets qui ont rien demandé à personne…
Parmi les autres, bien entendu, il y a mon aimé Anthony Daniels, dont le C-3PO est plus absent, à mon grand regret; Samuel L. Jackson et son sabre violet qui s’offrent une mort badass; et Jimmy Smits en sénateur Organa, papounet de Leia qui réapparaitra plus tard pour mon grand plaisir, dans Rogue One.
Sinon, donc, à part être le meilleur épisode d’une prélogie qui a souffert de son manque complet de construction, Revenge of the Sith est définitivement un film d’action, et plein de références symboliques.
Et faut pas mentir, on a tous frissonné de plaisir en entendant la première respiration de Darkou… ❤
Note: 7,25/10 (scénario: 7/10 – jeu: 6/10 – BO: 8/10 (mythique, juste mythique) – esprit Star Wars: 8/10)