Comment a débuté ce deuxième mois 2017 ? Retour sur les grandes news web de la semaine du 30 janvier au 06 février.
Facebook dévoile ses chiffres fin 2016
On a appris cette semaine les derniers chiffres (4ème trimestre 2016 et année 2016 dans sa globalité) que Facebook se portait bien : à la fin de l’année, il rassemblait en moyenne 1,86 milliards d’utilisateurs mensuels sur sa plateforme (contre 1,34 fin 2014 et 1,6 fin 2015). Autre info : saviez-vous que l’Asie Pacifique est la zone la plus connectée au célèbre réseau social avec près de 673 millions d’utilisateurs mensuels ? Un chiffre qui dépasse la somme des usagers de l’Europe et des Etats-Unis réunis (respectivement 349 et 231 millions). En termes de chiffre d’affaire, l’empire de Mark Zuckerberg n’est pas en reste et présente un CA de 27,638 milliards de dollars pour l’année 2016. Au niveau individuel, chaque usager de Facebook a rapporté environ 16 dollars à la plateforme. Une valeur monétarisée via les données et informations personnelles que tout un chacun renseigne lors de son inscription et via ses activités sur le réseau social.
La traque aux fausses informations continue
Et en parlant d’informations justement, la traque aux fake news continue encore et toujours. Rappelez-vous, nous en avions déjà parlé dans plusieurs précédentes chroniques (celle du 5 décembre et du 9 janvier)
En effet, pas moins de 16 médias vont s’unir pour traquer les fausses informations publiées à tort sur Internet. Un projet qui, sans surprise, est vivement soutenu par Facebook qui avait déjà fait vivement part de sa participation à cet objectif. L’annonce publiée aujourd’hui indique ainsi qu’un outil du nom de « CrossCheck » va permettre aux différentes rédactions d’ «identifier et vérifier les contenus qui circulent en ligne » d’après un communiqué de Google.
Les médias impliqués seront notamment France Télévisions, Le Monde, Ouest France et l’AFP (Agence France Presse), Libération, La Provence, Les Echos…et bien d’autres encore. Le projet sera lancé le 27 février prochain. Facebook, quant à lui compte tester en France sa propre « arme » contre les fake news, après l’avoir déjà testée aux Etats-Unis et en Allemagne. Ce dispositif sera déployé dans l’Hexagone en partenariat avec 8 autres médias (AFP, BFMTV, France Télévisions, France Médias Monde, Le Monde, 20 minutes, Libération et l’Express). Il permettra aux internautes de contester la véracité d’une information laquelle sera alors soumise aux rédactions partenaires pour vérification. Si deux d’entre elles estiment qu’il s’agit d’une fausse info, alors elle sera signalée par Facebook via une mention « contestée par des tiers ».
Infographie : Internet et les langues
On passe maintenant à une petite infographie intéressante : quelles langues parle Internet ? Sans surprise, on retrouve l’anglais en tête en termes de contenu avec plus de 52% avec en deuxième position le russe qui n’est estimé qu’à…6,5%. Des chiffres qu’il est intéressant de comparer avec le % d’internautes parlant les langues concernées. En effet, on remarque ainsi que pendant que près de 21% des internautes parlent chinois, seulement 2% des contenus sont disponibles dans leur langue ! A l’inverse, à peine plus d’un quart des internautes parle anglais alors que plus de la moitié des contenus sont dans la langue de Shakespeare…des chiffres à surveiller pour voir si, au fil des années, les contenus créés par et pour les internautes sauront s’adapter aux langues nationales de chacun.
Le buzz de la semaine : #PenelopeGate
C’est l’un des sujets principaux de l’actualité française ces deux dernières semaines : le candidat de droite à la présidentielle François Fillon aurait fourni un faux emploi à son épouse Pénélope. Cette dernière aurait ainsi gagné près d’un million d’euros sans rien faire. Une affaire qui a vivement bousculé les réseaux sociaux et scandalisé les internautes du monde entier. Et comme tout bad buzz qui se respecte, a donné naissance à un hashtag dédiée, le #PenelopeGate.
Un hashtag en référence au Watergate américain, scandale qui avait poussé le président américain Richard Nixon à poser sa démission en 1974. Depuis, les tweets et posts sur les autres réseaux sociaux ne cessent de pleuvoir…un exemple qui montre une fois de plus que les bad buzz ne touchent pas seulement les entreprises et l’ampleur qu’un scandale peut prendre en se répandant comme une trainée de poudre sur la Toile.