Lemony Snicket’s A Series of Unfortunate Events // Saison 1. Episode 6. The Wide Window : Part Two.
S’il y a une bonne nouvelle avec la seconde partie de « The Wide Window » c’est que Tante Josephine n’est pas morte. Enfin, elle était encore en vie après la fin de l’épisode précédent. Je trouve dommage que l’on n’ait pas profité un peu plus d’Alfre Woodard car cette dernière avait réussi à apporter un truc sympathique à A Series of Unfortunate Events. Les machinations de Comte Olaf sont toujours très intéressantes à suivre et Mr Poe continue d’être l’homme le plus dupe de tous. Il ne sert vraiment à rien et si la scène finale de l’épisode brise un peu la structure de l’histoire comme on la suit depuis le début de la saison, A Series of Unfortunate Events continue d’utiliser ses bons vieux tours pour tenter de nous intriguer et de nous divertir. Plus le temps passe et plus je trouve que finalement cette série a beau mettre les moyens afin de ne pas apparaître ridicule, elle n’est pas brillante pour autant. Cette seconde partie est remplie de trucs qui ne fonctionnent pas toujours. Notamment les dialogues qui manquent parfois un peu d’audace et ne sont pas spécialement funs. Ou encore les performances de chacun qui sont un peu plus fainéantes que je n’aurais pu l’imaginer au premier abord. Notamment Neil Patrick Harris qui semblait s’amuser mais qui ici fait le strict minimum. Et c’est là que la présence d’Alfre Woodard aurait été la bienvenue car elle aurait vraiment pu changer la donne.
Le running gag autour du fait que seul les Baudelaire arrivent à voir qui est réellement Olaf derrière son déguisement est un truc qui a fait le succès de A Series of Unfortunate Events mais qui n’a pas toujours l’intérêt que cela devrait avoir. En tout cas, pas dans cet épisode. De plus, A Series of Unfortunate Events semble toujours utiliser les mêmes gags, les mêmes dialogues afin de tenter de rappeler que Olaf se déguise, que les Baudelaire sont les seuls à comprendre ce qu’il cherche à faire et que c’est le vilain de l’histoire. Il y a des idées, notamment Larry the Waiter à l’Anxious Clown Restaurant. C’est fun et cela fait un peu d’esbroufe au bon moment mais j’aurais peut-être apprécié que A Series of Unfortunate Events sache s’amuser un peu plus et au bon moment. Même la façon dont Josephine s’est évadée du plan d’Olaf m’a presque déçu. C’est fun et permet à Alfre Woodard de s’amuser mais cela dure tellement peu de temps que j’aurais apprécié que cela prenne un peu plus d’ampleur. Finalement, A Series of Unfortunate Events délivre ici aussi un épisode qui tire aussi sur le registre horrifique et dans un sens, ce n’est pas plus mal mais une fois de plus je reste sur ma faim. Je me demande si la série a vraiment été construite intelligemment dans sa façon de se découper en doubles épisodes divers et variés.
Note : 6/10. En bref, A Series of Unfortunate Events ne brille que par intermittence. Dommage.