Paris. 2050.
Un monde déshumanisé, totalement désincarné et qui fait la part belle à l'hyper consommation.
Exister s'apparente quasiment à un acte de rébellion.
Ne surtout pas réfléchir, avancer, comme un bon petit soldat.
Chômage, maladie, misère et violence : la gangrène se répand.
Forcément, il se doit d'y avoir des dissidents.
Et quel acte plus symbolique que prendre le risque de faire naitre un enfant dans cet univers glauque ?
Une cinquième colonne va donc oeuvrer en silence.
Bulle et Ernest en font partie.
Ne plus détourner le regard, ne plus se boucher les oreilles.
Regarder en face l'infinie cruauté d'un monde sans couleur et sans âme.
La nature a abdiqué, perdu l'inégal combat.
Une poignée d'individus ne peut s'y résoudre. Vite, trouver une alternative.
Ne surtout pas renoncer car lutter c'est affirmer la force de la vie.
Un futur aussi dérangeant qu'angoissant. Alors toujours veiller à surveiller des yeux la petite fleur bleue...
Pratique.
« La désobéissante » de Jennifer Murzeau, paru en 2017, aux éditions Robert Laffont.
Toutes les chroniques d'Anne Bersac sont sur nordbretagne.fr mais aussi sur son blog, http://abcdlivres.blog4ever.com