Et depuis 1966, soit lorsqu'on lui a octroyé sa toute première subvention, Bombardier a reçu plus de 4 milliards de dollars en fonds publics. " Ce sont les contribuables qui, malgré eux, deviennent des investisseurs ", observe M. Bédard. " Ils sont forcés de miser leur argent sur le succès plus ou moins probable de projets subventionnés risqués, choisis par les politiciens et les fonctionnaires pour des raisons qui relèvent plus de la rentabilité politique qu'économique. "