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Un coup à droite, un coup à gauche. On se lance des affaires à la figure par médias interposés, chacun cherche la faille de l’autre et que l’on se rassure, ce n’est pas difficile à trouver… Car évidemment, tout le monde a des casseroles à ses basques grâce à un système qui permet certaines malversations et se montre assez accommodant à l'égard de ceux qui les commettent.
Oh! le plus souvent, le droit a été respecté. Il y a même de grands juristes qui viennent devant les caméras le dire, sans d’ailleurs prendre parti, juste pour rappeler les faits, rien que les faits, en rabattant au passage le caquet des journalistes qui par définition ne peuvent être que des délateurs. Les premiers sont ainsi dans leur rôle de juristes et le mieux ma foi, c’est qu’ils y restent, car ici ce n’est pas vraiment le sujet. Si le droit a été bafoué, c’est aux juges de le démontrer. Non, ce qui choque ici, ce sont les conflits d’intérêt, le clientélisme familial et osons lâcher le mot, c’est le manque d’éthique.
Certains médias se posent encore la question de savoir si nous sommes toujours en démocratie. Il est temps en vérité, de se la poser. D’autres partisans encore, à droite ou à gauche, cela dépend de l'endroit où tombent les coups, osent avancer que s’attaquer à un candidat est dangereux pour la démocratie, enlevant à un parti son représentant, mettant ainsi en péril l’équilibre d’un système… qui de toute façon ne fonctionne plus. Nous y sommes. Le système ne fonctionne plus, si tant est encore une fois qu’il ait jamais fonctionné, kidnappé qu'il est par certains. Cette question-là, encore trop peu se la posent. A savoir, les principes démocratiques qui nous régissent sont-ils toujours, si tant est qu'ils l'aient jamais été, ceux qui conviennent à une démocratie qui prendrait en compte toute la population d’un pays et non pas quelques éléments qui une fois élus, s’installent dans le poste, y prospèrent grassement, s’y développent et pour rien au monde ne le laisseraient à un autre.
Il y a d’autres systèmes qui existent. On lit peu de choses à leur sujet surtout dans la presse dite classique, aux mains de grands groupes financiers dont ce n’est pas l’intérêt d’en parler. Et lorsque l’on en discute, c’est toujours sur un ton narquois… Des utopistes… Pourtant, à l’échelon local, des systèmes où l’avis de tous est pris en compte, non seulement existent mais fonctionnent. Évidemment, ils sont relayés par des supports dits de gauche, voire d’extrême gauche, écologistes, c’est-à-dire suspects, dont le but n’est pas de relayer la parole d’un représentant de parti quel qu’il soit. Surtout pas d’ailleurs. Car certains aujourd’hui, vieux routiers de la politique, tentent avec plus ou moins de succès de faire croire qu’ils représentent le renouveau en parlant même de VIe république. Une VIe république pour quoi faire? Si c’est pour prendre les mêmes et recommencer...
Faire de la politique n’est pas et ne devrait jamais être une profession. Cela doit rester un engagement limité dans le temps. La peur de changer de système bloque nos capacités de réflexion. Il n’y a qu’à voir le niveau du débat qui n’est d’ailleurs pas le bon, lequel détourne les regards vers ce qui est moins important. Voyez par exemple les réactions face au revenu universel et la levée de bouclier que sa seule évocation entraîne. Il y a là pourtant un vrai projet de renouvellement de notre société, basé sur de nouveaux concepts où l’homme et la femme seraient considérés différemment. L’actuel système a démontré son inefficacité, alors pourquoi ne pas laisser sa chance à un nouveau?