Une forme d'ARN, libéré par les cellules adipeuses dans le sang pourrait contribuer à préserver tissus et organes des effets délétères de l'obésité. La graisse corporelle envoie ses signaux à de nombreux organes avec des effets néfastes, parfois systémiques. Cette équipe du Joslin Diabetes Center s'est intéressée à ces " messages " envoyés par les cellules graisseuses sous forme d'hormones et d'autres protéines de signalisation et a regardé leurs effets sur de nombreux types de tissus. Ces travaux, présentés dans la revue Nature, et qui identifient une voie par laquelle la graisse produit de petits ARN (microRNAs) qui contribuent à la régulation ou dérégulation des organes, suggèrent une thérapie génique pour épargner notre corps des effets systémiques de l'excès de graisse. Il s'agit, en quelque sorte de détourner ces signaux et de " faire mentir " nos cellules de graisse.
15 February 2017 doi:10.1038/nature21365 Adipose-derived circulating miRNAs regulate gene expression in other tissues

