Les députés de droite le 11 février ont fait voter un amendement qui modifie la loi sur la « prescription pénale ».
Aujourd’hui la jurisprudence fait courir le délai de prescription pour les abus de biens sociaux, les détournements de fonds et autres délits financiers qui font l’actualité, à partir du jour où les faits sont découverts. Le but, empêcher que ces affaires soient enterrées.
Avec cet amendement, le délai ne pourra excéder 12 ans. Voilà un beau cadeau au monde des « affaires et de la finance ». De même, avec tel amendement il n’y aurait pas eu d’affaire « Pénélope »
Par contre dans la même loi, toutes les autres infractions voient leur délai de prescription doubler, voire tripler.
L’inégalité devant la loi, c’est aussi cela le programme de la droite.
Au fait, pourquoi la majorité socialiste a-t-elle laissé « passer » cet amendement ?