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Un destin de bébé, quel destin de mère !

Publié le 21 février 2017 par Dress @lamouka_blog

Estrella est une femme, une fille, qui vient de perdre son bébé. Mais qui a décidé de ne pas pleurer, de ne pas regretter. J’écris en hommage à son courage. Il est de coutume aux gens de faire leur deuil de différentes manières et Estrella a juste décidé de ne pas oublier sa fille, elle a utilisé ce que nous avons de plus fort en nous : des mots. Des mots pour se remémorer son bébé.
Un destin de bébé, un destin de mère
La négresse qui parle, elle a écrit :  

Source: Judith

Source: Judith

L intensité d’une vie ne dépend pas de sa durée.

Je l’ai aimé pour sa sympathie, Estrella, mais aujourd’hui elle n’est ni négresse ni qui que se soit…….. Elle est une femme, une mère qui a décidé d’être forte.
Ce texte sera long, parce qu’aucun vers ne saura combler ce vide
Un vide qu’elle est entrain de remplir avec des mots, ses mots
Aussi dur soit l’exercice, elle a préféré ne pas maudire le monde et de se concentrer sur ce qu’il ya de plus juste envers Lydie, son bébé.
Vous savez, maintenant vous devez pensez à toutes ces fois où vous avez regretté ces grossesses dites non – désirées, c’est un leurre, ça n’existe pas les enfants non-désirés, une fois qu’ils naissent, ils sont le plus beau cadeau, on oublie ces vergetures laissées et tous les aléas qu’ont engendrée cette dite grossesse.

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Estrella n’est pas une mère en détresse, non elle est une mère qui essaie de ne pas oublier son enfant, une mère qui pense que tout arrive pour une bonne cause
Je pourrai dire ce que je veux après tout, seule Estrella sait ce qu’elle traverse
Pleurer c’est bon, c’est libérateur, mais je ne lui demanderai pas ça, non, je n’ai pas à lui demander quoi que se soit, parce qu’en réalité nous ne sommes pas bien placés pour dire aux gens comment faire leur deuil,
Elles sont les seules dans le noir de la nuit, dans l’obscure clarté de leur existence à savoir oh combien cette douleur est immense.

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Non, cette fois je soutiendrai de loin, je causerai avec elle comme si tout ça n’était qu’un souhait du tout haut. Je ne lui demanderai pas d’être forte, j’estime qu’elle l’est déjà assez. Je l’aiderai à ne pas oublier à sa fille, non elle n’est pas un passé, elle est un présent qui fera toujours partie de sa vie, et si elle s’y accroche ? Ça fait quoi ? Ce bébé est l’une des plus belles choses qui lui est arrivé, la perdre est la chose la plus horrible, alors Estrella, ris, vis, n’oublie pas les quelques années de bonheur que t’a offert Lydie. Elle est ton bébé et le restera. Tu auras d’autres bébés et Lydie en fera toujours partie,

Tu n’as pas besoin de l’oublier pour aller mieux.

Parle de Lydie à ses sœurs, montre les oh combien de fois elle débordait d’énergie, parle de Lydie, parlons d’elle, pas comme une morte, mais comme une amie parmi nous qui ne s’éteindra jamais, la flamme de Lydie brulera toujours. Nous n’avons pas besoin de la pleurer, nous avons besoin de se remémorer combien tu l’aimais, je me souviens de ton commentaire sur mon article sur la maternité, je me suis dis : ouahou, elle aime vraiment ce travail de maman, elle adore sa fille.

J’apporte, donc moi aussi mes mots pour t’aider à guérir, oui je connais la puissance que peuvent avoir les mots, ceux là sont les miens, guéris, je n’oublierai pas Lydie, on ne l’oubliera pas.

A la femme forte que tu es
A l’inspirante bloggeuse que tu as été
A la mère que tu es
A Lydie, celle qui ne mourra jamais
A toi, à ta vie, à la vie.

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Voilà l’historie de Lydie, pour qu’a jamais elle reste en chacun de nous, rions pour elle, célébrons la volonté du très haut pour elle, Lydie.

J ai vu ma fille convulser, tourniquer puis s’apaiser dans mes bras. Le pouls s’affaiblir, le cœur s’arrêter. J ai crié : Lydie tient bon, Lydie bats toi. Reste avec maman… J ai couru dehors, j’ai pleuré, j’ai supplié Dieu. Je suis revenue, pleine de foi, j’ai dit à la nounou, Lydie ne peut pas mourir. L’infirmier faisait un massage cardiaque. J’ai regardé les yeux de Lydie s’éteindre, remplis de souffrance, j’ai tenu sa main. Je lui ai parlé et je me suis couché sur elle…
Quel destin de bébé, quel destin de mère !
Merci Tendresse Dave d’avoir pris ta plume pour moi. 
Au delà de ma souffrance, j’en parle pour guérir. J en parle pour qu’on n’oublie pas Lydie. J’en parle pour que chacun comprenne le sens de la vie, le sens d un enfant. J espère que ma souffrance permettra à d’autres d apprécier leur bonheur, d apprécier une grossesse « non-désirée »

A toi, je dédie ce texte, bébé Lydie.

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Dave

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