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Ces deux options permettent d’avoir un univers d’investissement beaucoup plus large que celui des fonds monétaires classiques et surtout d’avoir accès aux obligations des émetteurs corporate non financiers, peu présents sur le marché monétaire. Ces obligations courtes, notamment les anciennes émissions longues en fin de vie, proposent des rendements attractifs et, en même temps, du fait de leurs durées de vie résiduelles faibles, sont peu volatiles car elles tendent vers le prix de remboursement à l’échéance. Dans l’environnement actuel des taux négatifs, la gestion court terme doit être très réactive. Les fonds de trésorerie nécessitant des placements les plus sûrs possibles, la gestion ne doit pas perdre de vue l’essentiel : une approche fondamentale fondée sur l’analyse financière. Dans cette optique, une sélection rigoureuse des émetteurs s’impose, ainsi qu’un bon degré de diversification géographique et sectorielle.
Le crédit euro court terme reste attractif. D’une part, le profil financier des émetteurs semble solide, car l’endettement reste maîtrisé par les entreprises européennes. En ce qui concerne les bénéfices, la tendance reste positive avec des résultats 2016 satisfaisants et des perspectives 2017 orientées favorablement. D’autre part, la recherche du rendement de la part des investisseurs est particulièrement forte sur la partie courte de la courbe obligataire. La correction récente observée sur le marché du crédit a créé une légère hausse des spreads sur les maturités supérieures à 24 mois. Ainsi, rallonger aujourd’hui la durée de vie des portefeuilles obligataires court terme permet de créer potentiellement de la valeur. En revanche, en ce qui concerne l’exposition aux taux d’intérêt, il est préférable de garder une approche prudente et une sensibilité aux taux proche de zéro.
A propos de l'auteur : Diana Rager est gérante Crédit chez BFT Investment Managers