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Critiques Séries : This is Us. Saison 1. Episodes 15 et 16.

Publié le 25 février 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

This is Us // Saison 1. Episodes 15 et 16. Jack Pearson’s Son / Memphis.


J’ai beaucoup aimé « Jack Pearson’s Son » et pour bien des raisons différentes. Mais je pense que la réussite de cet épisode on la doit en grande partie au fait qu’il est très bien équilibré. Ce n’était pas too-much dans les bons sentiments, il y a quelques moments dramatiques, et puis l’épisode sait aussi être drôle. Ce qui m’étonne d’ailleurs avec This is Us c’est que la série est capable d’être vraiment drôle. Kevin est d’ailleurs durant une grande partie de l’épisode la source de cet humour. Kevin apparaît comme un personnage intéressant et important depuis pas mal de temps. Mine de rien, This is Us sait vraiment quoi faire de ses personnages et de son humour, quand il s’agit d’équilibrer le tout afin que les téléspectateurs en ait vraiment pour ce qu’ils cherchent. Le seul truc qui m’ait vraiment un peu embêté dans cet épisode c’est Duke. Je ne suis pas sûr que l’évolution du personnage soit ce que je préfère réellement. C’est un adulte qui n’a de cesse d’insister de jouer comme un adolescent perturbé, peut-être car il a des complexes. Le scénario sait toujours être touchant comme il faut là aussi, grâce à une galerie de personnages tous très divers et variés. C’est dans ce genre de choses que je retrouve aussi Parenthood, derrière la légèreté que This is Us tente de faire passer et l’émotion qui peut monter à tout moment.

« Jack Pearson’ Son » est bourré d’idées utilisées de façon intelligemment. Si l’on n’abandonne pas la thématique que This is Us cherche à explorer sous la forme d’une série procédural, cette fois-ci la série parle du fait d’être père et des conséquences que cela peut réellement avoir. Il est toujours difficile de dire au revoir aux personnes que l’on aime. Je pense que je le ressens même encore plus ces dernières semaines. Mais « Memphis » est là pour nous permettre de dire au revoir à un personnage que l’on a réellement pu aimer. La mort est quelque chose de complexe et durant tout cet épisode, la série nous démontre à quel point c’est encore plus compliqué. Si cet épisode utilise lui aussi la formule, c’est ici un choix judicieux qui fonctionne très bien. Ici, deux personnages s’en vont dans une aventure à la fois physique et métaphorique. Et l’épisode appartient complètement à Randall et William dont la relation reste à mes yeux la plus touchante et attachante de toutes celles qu’il y a dans la série. En dédiant tout l’épisode à l’histoire de William, This is Us gagne des points. Cela permet de nous préparer et de nous offrir quelque chose qui sort du lot. Qui sans casser la formule trouve une façon différente de l’utiliser.

Mais l’on doit aussi la réussite de cet épisode au fait que William est devenu un personnage important de This is Us, plus que des personnages que l’on suit depuis le début par moment. Cela aurait été étonnant qu’il s’en sorte et cela n’aurait pas été logique. Cela aurait été surréaliste et alors on aurait pu se plaindre du fait que This is Us choisit de devenir une série penchée sur le miracle qui n’arrive jamais dans la vraie vie. Car oui, This is Us est ancrée dans la vraie vie, dans le quotidien de ce que l’on pourrait vivre nous aussi avec les membres de nos familles respectives. C’est derrière ce sentiment de réalisme que This is Us devient tout de suite passionnante et qu’elle sait faire porter sa voix. Du coup, cet épisode est différent des autres, pas seulement car il sait commencer casser la formule sans la casser, mais aussi car il fait bon usage de chacun des personnages. Que cela soit Williams bien entendu dont le destin était écrit dès le début de l’épisode, Jack, Randall ou même Rebecca. Tout le monde a un rôle à jouer dans ce qui est probablement l’épisode le plus émouvant que l’on ait pu voir depuis le début de la saison.

William - « Roll all your windows down, Randall. Crank up the music, crank up that ’fro. Let someone else make your bed. »
Randall - « I like making my damn bed, old man. »
William - « Then make it. You deserve it, You deserve the beautiful life you made. You deserve it, Randall, my beautiful boy, my son. »

Note : 7/10 et 10/10. En bref, la perfection émotionnelle n’est pas très loin.


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