Benoît Hamon semblait avoir retrouvé les accents de la gauche des années 60 / 70. Elle disait, en substance : si vous n'avez pas ce que vous désirez, c'est à cause d'une injustice. Nous allons la corriger, et vous serez heureux. De ce fait, il n'y avait plus de contre argumentation qui tienne : globalisation, endettement, compétitivité, balance des échanges, Mme Merkel, etc., ces considérations matérielles n'étaient que des conséquences et pas des causes.
Puis plus rien. M.Hamon ne s'occupe plus que de M.Mélenchon. Et si M.Hamon n'était qu'un homme d'appareil ? Et s'il n'était bien que dans le monde confiné des jeux d'influence partisans, et pas en tribun pour meeting populaire ?