Après avoir soutenu Peillon puis refusé de trancher entre Valls et Hamon avant de rallier ce dernier voilà désormais Hidalgo menacée de macronisation semi-volontaire...
Son factotum, Jean-Louis Missika, adjoint à l'urbanisme et aux tralalas architecturaux-communicationnels, vient en effet de passer avec armes et bagages chez le télévangéliste de l'oligarchie.
Il rejoint deux autres piliers de la mairie : Mao Péninou, chargé de la propreté (bouh!) et l'adjoint aux finances, Julien Bargeton.
Cela fait beaucoup et dans le cas de Missika, son âme damnée et organisateur de sa campagne, il ne fait aucun doute qu'Hidalgo a dû donner son accord.
A-t-elle désormais deux fers au feu ?
En tout cas, on observe un début d'incendie dans sa majorité hétéroclite. Si ces chers camarades vont à une guerre intestine dans les mois et les années qui viennent, les équilibres savants de la majorité municipale et la capacité d'Hidalgo à faire adopter des délibérations vont être ébranlés.
Autre sujet d'inquiétude pour elle : les concessions faites par Hamon aux écolos, notamment à Duflot, mettent les PS parisien au bord de la crise de nerfs.
Bah ! Ne soyons pas trop pessimiste. Tout ce petit monde s'accorde sur un point essentiel : le clientélisme et l'essorage fiscal des Parisiens pour continuer à faire bouillir leur marmite politicarde ...