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Critiuqes Séries : The Good Fight. Saison 1. Episodes 2 et 3.

Publié le 28 février 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

The Good Fight // Saison 1. Episodes 2 et 3. First Week / The Schtup List.


Ce que j’apprécie avec The Good Fight c’est que la série de me donne pas trop l’impression que The Good Wife me manque. La série est bonne et permet d’aller de l’avant à sa façon. Prenons l’exemple de « First Week » qui est là pour nous présenter Maia qui rejoint Julius Cain et Lucca avec une affaire pro bono qui pourrait faire la réputation (en bien) de la firme de Diane. Si dans le premier épisode l’affaire n’était pas forcément le point fort de l’épisode, c’est tout le contraire dans « First Week ». Ici, l’affaire est passionnante et permet de se concentrer intelligemment sur un cas social avec toutes les ficelles que The Good Wife utilisait à l’époque. Ce sont ces ficelles judiciaires que j’adore dans cette série. Les King et leurs scénaristes savent ce que c’est qu’une série judiciaire et ne tentent donc pas d’écrire un truc qui n’a pas de sens. Il y a de vraies recherches sur la mécanique judiciaire qui rendent le tout palpitant à souhait. Le fait que l’affaire de la semaine déteigne sur l’histoire des personnages est relativement séduisant. Cela permet de donner une allure qui change. Sans compter que tout ce qui me ramène à The Good Wife, comme notre très cher juge Abernathy incarné par Denis O’Hare s’avère être tout de suite accrocheur. Notamment car il ne perd vraiment pas de temps pour nous décrocher quelques bons rires.

Il n’y a pas besoin de beaucoup pour que The Good Fight fonctionne mais les scénaristes se donnent les moyens de la réussite et ne sont jamais fainéants. Au contraire, la richesse du récit fait que justement le tout fonctionne très bien. Pour autant, les scènes dans la cour de justice ne sont pas les plus excitantes que l’on ait connu, mais The Good Fight rend le tout excitant. Sans trop savoir pourquoi, c’est frais et familier et la fois. C’est un sentiment très étrange que j’ai eu après ce second épisode qui est bien mieux réussi que le premier de la saison. Aidé par le personnage de Maia notamment. Maia a beau être plus ou moins l’héroïne de l’épisode mais celle qui brille réellement est à mon sens Lucca Quinn. On retrouve face à elle un ancien personnage de The Good Wife incarné par Christine Lahti. Si au fond ce défilé d’anciennes têtes de The Good Wife pourrait être un cache misère, toutes ces apparitions sont savamment orchestrées et le scénario ne s’en sert pas pour augmenter l’appréciation du téléspectateur mais simplement en clin d’oeil. Quant à « The Schtup List », les choses sont légèrement différentes car l’affaire est différente et que The Good Fight décide de ne pas autant se concentrer sur une bonne affaire. L’affaire de cette semaine là n’était pas aussi palpitante que je n’aurais probablement apprécié qu’elle soit.

Cet épisode met en scène un sujet que l’on connaît celui : celui du pouvoir. Fort heureusement qu’en parallèle nous avons des personnages. Notamment Maia qui ouvre le bal en délivrant des scènes plus personnelles qui nous permettent de comprendre où est-ce qu’elle en est et comment elle pourrait bien devenir une femme forte, comme Alicia Florrick au cours de la première saison quand tout le monde a décidé de l’abandonner et qu’elle a su remonter la pente à sa façon. Dans ce nouvel épisode, Lucca et Diane vont se battre en équipe afin de protéger le Dr. Picot, un chirurgien cardiaque incarné par Zachary Knighton (et avec lui, je pense que je m’attendais au pire). L’affaire est pourtant partie d’une bonne idée mais le résultat n’est pas aussi passionnant que l’affaire de l’épisode 1.02. Le seul truc que j’ai apprécié dans cet épisode ce sont les personnages. Diane se voit enfin accordé le droit d’être sur le terrain, Lucca retrouve Diane et les deux femmes forment un duo de choc. Pour ne pas gâcher notre plaisir, c’est la juge Suzanne Morris que l’on a déjà vu dans The Good Wife qui sera chargée de juger cette affaire. J’ai toujours adoré les affaires qui embarquent nos personnages face au gouvernement américain.

Par moment, les King donnent l’impression qu’ils ont pris le pli de ce que David E. Kelley pouvait faire à la télévision fût un temps. Finalement, The Good Fight est en train de devenir une série étonnante qui sait s’émanciper de son modèle tout en parvenant également à nous le rappeler. Lorsque l’on fait attention aux détails, il y a pas mal de choses qui nous ramènent à The Good Wife.

Note : 9/10 et 7.5/10. En bref, encore deux solides épisodes pour The Good Fight.


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