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SIX (Mini-series, 8 épisodes) : une bataille pour la vie

Publié le 01 mars 2017 par Delromainzika @cabreakingnews


History Channel est là pour raconter des histoires vraies. Alors qu’elle a aujourd’hui pas mal de mini-séries historiques à son compteur, SIX est la dernière du nom. Créée par William Broyles Jr (Mémoire de nos pères, Jarhead) et David Broyles, SIX est une histoire vraie réadaptée à la sauce History afin de nous plonger au coeur de ce qui se passe en Afghanistan pour les G.I. américains. Je pense que le plus intéressant là dedans est le point de vue des Navy Seals. Après tout, ce n’est pas tous les gens que nous avons un tel point de vue dans les séries de guerre. Cela fait d’ailleurs un bout de temps qu’il n’y avait pas eu une série de guerre qui fonctionne correctement. SIX m’a par moment fait repenser à The Unit, même si cette dernière était assez souvent médiocre. Mais le casting de SIX est réussi, en grande partie grâce à des têtes comme Walton Goggins (Justified) ou encore Barry Sloane (Revenge) dont l’esprit physique colle parfaitement à l’image d’un soldat américain sur le terrain. Le seul truc que je trouve dommage avec SIX c’est que la narration n’est pas surprenante. Elle se contente d’être très simpliste, sans surprises et enchaîne alors les intrigues sans parvenir à créer aucune surprise.

Afghanistan, en 2014. L'équipe "Six" de la Navy Seal cherche à éliminer un chef taliban, mais la mission tourne court lorsqu'ils découvrent qu'un citoyen américain travaille avec les terroristes.

Ce que j’ai un peu de mal à cerner également avec SIX c’est pourquoi ce portrait des Seals comme des hommes qui ne peuvent qu’être sur le terrain pour se battre est un peu bête. Après tout ce sont des êtres humains qui ont certes besoins du terrain. Je me souviens du film Du sang et des larmes avec Mark Wahlberg qui faisait le portrait d’hommes qui ont été abîmés par la guerre et qui ont besoin de ça pour survivre. Pour autant, SIX n’écrit pas les choses de la meilleure façon. On sent que SIX arrive un peu avec ses grands chevaux et c’est là que c’est dommage. Il y a en tout cas pas mal d’idées qui fonctionnent malgré tout, notamment dans la volonté de toucher au réalisme de la chose. C’est plutôt pas trop mal de ce point de vue là et la performance de chacun permet d’aider tout le monde à sortir un peu des sentiers battus. SIX est loin d’être remarquable malgré tout, proposant quelque chose de très classique avec des moyens classiques. Ces membres des Navy SEAL auraient vraiment pu être un peu plus travaillés. Leur vie importe peu, l’histoire qu’ils racontent un peu plus, fort heureusement car c’est ce qu’il y a de plus important. SIX s’inspire de vraies missions qu’ils ont réalisés et afin de coller au mieux au terrain, la série a décidé de proposer au moins deux scènes assez violentes et gores par épisode.

Au bout des huit épisodes, SIX est rincée. Elle n’a plus rien à raconter et tente tant bien que mal d’apporter une conclusion à l’ensemble. Si je trouve que globalement la série fait des erreurs, elle n’en reste pas moins sympathique malgré tout. Du coup, les scènes de missions militaires sont assez sympathiques mais ce n’est pas suffisant. J’avais envie d’être surpris et ce n’est pas ce que m’a proposé SIX.

Note : 5/10. En bref, une mini-série sympathique mais trop classique.


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