En Belgique, tous les ans aux alentours des vacances de Carnaval, nous avons un festival de films d’animation nommé Anima.
Et cette année, au Festival Anima, le Bro et moi sommes allés nous planter au milieu des moins de dix ans pour voir un film totalement barré nous rappelant notre enfance, The LEGO Batman Movie.
Je ne spoile rien. I’m not Batman.
Batman n’a besoin de personne. Il est son seul coéquipier, il n’a personne dans la vie et c’est bien comme ça. Entre ses nuits bien chargées à combattre le crime et ses journées à s’amuser seul au milieu de son immense manoir, Batman n’a besoin de rien. Jusqu’au jour où…
Si vous vous souvenez de ma review du LEGO Movie, vous vous souvenez de l’extrême euphorie dans laquelle ce film m’avait mise. Un concept complètement chelou et cinglé pendant lequel j’avais ri presque non-stop.
Ici, rebelote. Avec un twist. Car si pas mal des motifs et des choses qui ont fait de LEGO Movie une réussite sont reprises, il ne faut pas oublier qu’ici, on parle de Batman. Et tout son univers des comics et des différentes adaptations est repris, que ce soit en private jokes ou en références toutes simples. Donc si vous ne connaissez pas votre Bat, vous n’allez rien capter.
Comme les enfants dans la salle en gros. Le nombre de fois où je me suis retrouvée à rire seule parce que les mouflets comprenaient pas la blague… Arf, ces gosses…
En attendant, entre private jokes et pur fan service, LEGO Batman aura réussi à me plier en deux pas mal de fois, et à me faire rire tout du long, du générique de début (parfait) à celui de fin (tout pareil) en passant par le milieu. Et des codes de film d’action proprement moqués comme il se doit.
Côté doublage, je n’aurai pas grand-chose à dire, à part quelques voix en vrac en VO et en VF: Zach Galifianakis en Joker; Ralph Fiennes en Alfred; ou encore Channing Tatum qui reprend son rôle de Superman depuis LEGO Movie. Et en français? Rayane Bensetti, génial en Dick Grayson (votre lore, les gens!); et Stéphane Bern, casting de rêve pour Alfred. Vraiment, casting de rêve.
Donc, si je dois résumer le machin: du foutage de gueule dans sa perfection, des LEGO partout, du fan-service, du Quoi le Fuck, et une heure et demie de pure rigolade.
J’aime ces films d’amour.
Note: 7,75/10 (scénario: 7/10 – doublage: 9/10 – BO: 6/10 – LEGO spirit: 9/10)