C'est Stupidalgo, son ex adjointe, qui va être contente !
On le croyait définitivement rangé des loukoums, mais non ! Le revoilà, Delanoë, l'homme qui a installé une agence de communication clientéliste à la mairie de Paris en 2001 et rabaissé notre ville pendant treize ans. Sa seule performance : ne pas avoir fait pire qu'Hidalgo, son successeur.
Cette dernière n'entreprend en réalité pas grand chose depuis trois ans et, pour le faire oublier, pousse à l'extrême la logique répressive de son prédécesseur dans quelques domaines symboliques, en particulier la chasse à l'automobiliste. Comme les caisses sont vides, la festouille des années Delanoë a pris un visage grimaçant. Il est bien difficile désormais à Hidalgo de trouver de l'argent à dilapider en épate-bobos.
Quoi qu'il en soit, Delanoë qui se tenait tranquille ressurgit soudain comme un diable de sa boîte. Il s'ennuie donc à la Goulette ? Besoin de revoir la grande roue de son ami Campion ? De fureter à Jean Bouin ? Nul ne le sait vraiment.
Peut-être rêve-t-il d'une carrière ministérielle qui lui a si souvent échappé ..?
Il rallie donc Macron en fustigeant Hamon, au grand dam de Filippetti ou d'Hidalgo, parmi d'autres. Et il se fait aussitôt traiter de "has been", "ringard", "traître" et "vieille garde" par les Hamonistes. Est-ce un épisode de série B à grand renfort de querelles dynastiques dans la "gauche" parisienne ? En veut-il à Hidalgo ?
Bah ! Il faut bien qu'un jour les vilénies, mesquineries et médiocrités de ces personnages de second rang finissent par les intoxiquer au point qu'ils s'entre-déchirent.
On vit une époque formidable !