#Metz : Hollande et Cazeneuve complices du dictateur #Erdogan

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Ce n’est pas parce que la droite et son extrême en France sont également  opposés à cet événement (pour des raisons essentiellement nationalistes, donc  sans rapport avec les miennes) que je vais me taire, d’autant plus que l’on ne peut pas dire que le gouvernement de Hollande soit franchement de gauche… Alors que de tels rassemblements ont été bloqués en Allemagne, notamment à Hambourg, et que ce Monsieur a été refoulé des Pays bas à juste titre, je trouve profondément scandaleux et amoral que le ministre de l’intérieur ait laissé s’organiser une réunion du ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, ce jour à Metz, pour une telle opération de propagande politique bassement électorale en faveur du dictateur Erdogan.  Accepter que le représentant d’un gouvernement d’essence fasciste, autoritaire et arbitraire, qui musèle toute opposition dans son pays, fait emprisonner les journalistes dissidents, et détruit méthodiquement la résistance kurde aux djihadistes de l’EI, voilà qui devrait être proprement insupportable à toute personne respectueuse des droits humains. Mais manifestement, tel n’est pas le cas d’un gouvernement français qui se réfugie lâchement derrière une liberté d’expression qui, comble du paradoxe, n’existe absolument pas en Turquie.

Profondément outré, j’ai honte d’être français. Pays de merde. Laisser le champ libre à cette opération de propagande en faveur d’Erdogan, au moment même où il tente par une consultation populaire décisive de renforcer la concentration de ces pouvoirs arbitraires, contraires aux droits les plus fondamentaux, est d’une bêtise sans nom.  Cette décision est en outre la démonstration factuelle qu’il n’y a pas de politique étrangère européenne. Et quand je vois que cela permet à des outres enflées de peste brune comme Rachline de se poser aussi fallacieusement en défenseur des valeurs de la république et de la démocratie comme je l’ai vu de mes yeux sur BFNTV, j’ai franchement l’impression  de vivre dans un pays totalement ubuesque, qui a perdu tout tout bon sens.

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