Quelques jours d'absence (oui, il m'arrive parfois de travailler dans la vie !) mais encore des choses à vous dire sur Malaga. Aujourd'hui, je vous emmène pour une balade ensoleillée au bord de la belle bleue, du port de commerce aux plages, en passant par le port de plaisance et d'autres endroits merveilleux.
Impossible de vous mentir, ce qui fait le charme de Malaga, outre sa dimension historique et sa verdure luxuriante, c'est sa situation idéale en bordure de Méditerranée. La présence de l'eau, que ce soit mer ou océan, donne un cachet supplémentaire aux villes que l'on visite, c'est indéniable. Qui plus est, dans le cas de Malaga, la montagne n'est pas loin non plus : elle a tout pour elle, comme on dirait d'une belle et brillante jeune femme. Partons donc non loin de la fameuse grande roue et ne nous attardons pas trop, sauf intérêt supérieur pour le sujet, dans le port de commerce. Admirons les bateaux de croisière, ces immeubles des mers, et gardons un peu de temps pour flâner sous les palmiers modernes qui longent la baie. Ombragée, aérée, la promenade possède un charme fou. C'est ainsi que l'on arrive droit sur le cube du centre Pompidou Malaga, musée d'art moderne, rejeton de notre centre Pompidou parisien. A partir de là, on vire sur la droite pour accéder à une enfilade de magasins, plutôt chics. Une sorte de recoin du bon goût et du style à côté du port de plaisance, la part "in" de la métropole, the place to be. Dans la continuité, de multiples restaurants vous tendent les bras. Le choix est vaste. By night, l'endroit est charmant.
C'est alors que l'on arrive au phare et là, changement de décor. Tout redevient sauvage, indompté, maritime. Le vent décoiffe et vous bouscule un peu, projette les eaux en vagues furieuses sur la jetée, façon Malecon à Cuba. Les pêcheurs pêchent, les flâneurs flânent, les joggeurs... courent. Les terrains de sport sont légion. Ici commence le royaume du sportif.
Tout le long des plages, en effet, la plus connue d'entre elles étant la Malagueta, on peut au choix marcher dans le sable (tiens, çà me rappelle une chanson...) ou exhiber ses muscles fessiers sur la large partie piétonne de l'avenue. On court, on marche, on se montre, on bronze, chronomètre à la main, du sportif le plus aguerri à la mamie distinguée et maquillée, en passant par la mère de famille dynamique à la recherche de la silhouette parfaite. Ce n'est pas la Californie, mais presque !
Nous, en bons vivants, on a évidemment préféré marcher les pieds dans l'eau (un peu froide en février, mais rien ne nous arrête) sur l'interminable langue de sable et admirer la ville d'un autre point de vue. On a lancé des "c'est beau, c'est beau", à perdre haleine. Parce que la Méditerranée, bien inconscient celui qui dirait le contraire, c'est beau. Je vous passe le soleil qui se reflète dans l'eau et la fait briller comme un diamant, le calme et la délicieuse solitude de l'hiver sur la plage, la joie de confier son visage à ces milliards de vitamines qui émanent de ce soleil presque africain, l'alignement des beaux hôtels (voire des palaces) et la colline là, tout au fond, qui a un air de Corcovado. Comme souvent, le genre d'endroit que l'on voudrait ne plus jamais quitter...