D'après un critique du magazine "Le point", il s'agit de "Cinq cent cinquante-cinq pages de lubie, de délire et d'éclats de rire, un vrai voyage en folie pure, pour une comédie humaine inoubliable." D'après "Télérama" (on ne rit pas), c'est "Un roman loufoque et hilarant sur l'Amérique, les cours du pétrole et la crise de la cinquantaine".
Ouais. Le coup des puits de pétrole et des époux désabusés, de leurs épouses frustrées, c'est vrai que c'est bien troussé. Mais pour le reste... que de longueurs, que de situations qui n'avancent pas, que de personnages stéréotypés... ça m'a semblé un peu vain et très creux ou bien le contraire, très vain et un peu creux, allez savoir... Alors tout ça c'est bien beau mais ça m'a pas vraiment emballé et 555 pages pour raconter ça, c'est environ 400 de trop. Sur le coup, je crois pas que je vais poursuivre l'aventure Duane Moore. En revanche, le sens du dialogue de Larry McMurtry et ses paysages de l'ouest éternel font toujours mouche, aussi je tenterai dans quelques temps un autre de ses romans hors cycle Duane Moore.
Extrait :
"Duane avait encore moins confiance dans l'herbe des Bermudes que ces malheureuses graminées n'en avaient en leur propre pouvoir, mais il n'en signa pas moins le chèque, tout comme il l'avait fait pour la niche qu'il était en train de réduire en petit bois. A grand renfort d'achats inutiles, il avait presque réussi pendant un temps à se convaincre qu'il était toujours riche, mais ce stratagème ne marchait plus. Shorty, un berger noir du Queensland, sursautait à chaque détonation. Contrairement à Duane, il ne portait pas de casque sur les oreilles, mais il aimait tant son maître qu'il ne le quittait pas d'une semelle, même au risque de devenir sourd."Larry McMurtry - Texasville, Gallmeister- 554 pages, 12.6 €